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Pluie d'hiver
L'asphalte, mouillée de noir, luisante sous la pluie grasse
Baigne sous le blafard des lampadaires figés
A l'heure où des passants pressés sous carapace
S'en vont sans un regard pour ces taches étalées
Ces tristes halos qui font brasiller la chaussée
De cette cité transie pointée par Stanislas
Sont des ilots perdus de lumière arrêtée
Au milieu des ténèbres où se fixe la crasse
Et la bruine persistante qui s'abat maladroite
Transperce l'âme de ceux qui contemplent dehors
Les reflets consternants de ces éclairages moites
Elle conclue l'amertume de vivre ce jour de mort
Cette pellicule jaunâtre que je veux oublier
Immobile dans la nuit criblée de lassitude
Semble si on y songe, identique au reflet
Que prend parfois notre âme rongée de solitude.
L'asphalte, mouillée de noir, luisante sous la pluie grasse
Baigne sous le blafard des lampadaires figés
A l'heure où des passants pressés sous carapace
S'en vont sans un regard pour ces taches étalées
Ces tristes halos qui font brasiller la chaussée
De cette cité transie pointée par Stanislas
Sont des ilots perdus de lumière arrêtée
Au milieu des ténèbres où se fixe la crasse
Et la bruine persistante qui s'abat maladroite
Transperce l'âme de ceux qui contemplent dehors
Les reflets consternants de ces éclairages moites
Elle conclue l'amertume de vivre ce jour de mort
Cette pellicule jaunâtre que je veux oublier
Immobile dans la nuit criblée de lassitude
Semble si on y songe, identique au reflet
Que prend parfois notre âme rongée de solitude.
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