Poème Plus on avance dans la vie

Plus on avance dans la vie
Les jours s'envolent, les heures fuient
Comme le vent qui, sans répit
Pousse la mer vers l'infini.

On découvre au fil des saisons
Que les rires, que les leçons
Sont des perles au collier du temps
Des souvenirs, des instants blancs.

Les chemins bifurquent, se croisent
Parfois la route marque une pause
On trébuche, on lutte, on s'élève
Sous l'ombre douce ou le soleil qui crève.

Plus on avance, et le regard
Chargé d'hier, se fait plus rare
On apprend que le cœur trop plein
Garde l'amour comme seul lien.

Les regrets fondent dans la lumière
Quand l'avenir prend sa prière
Et les rêves qui nous tenaient
Deviennent des étoiles gravées.

Plus on avance, plus on comprend
Que la vie est un doux courant
Il faut danser, il faut flâner
Avant que la mer ne vienne nous gagner.

Et quand viendra l'heure du repos
Que l'on regarde, les mains dans l'eau
On saura que chaque seconde
Était un trésor, une onde profonde.

Fouzia El Mellah

Merci pour ce très beau échange Moïse... voici ce que cela donne une fois les strophes unies

C'est magnifique
J'en suis médusé
Telle une oeuvre antique
C'est plus que parfait.

Sous l'ombre des cyprès
Où le vent s'égare
Chaque pierre exprès
Raconte son histoire.

Elles se disent tout
Sans fracas ni brisure,
Polies dessus dessous
Chevaliers en armure.

Sous les cieux suspendus
Elles s’échangent des serments
Où l’on brûle, l’un et l’autre
Dans des promesses d'antan.

Quelques lettres gravées
A l'aide d'un cristal
Dureront des années
Sous le vert végétal.

Le temps, en silence
Les caressera doucement
Mais l'encre persiste
Comme un souffle éternel, vivant.

Des promesses écrites
Il y a si longtemps,
Ces pierres les abritent
Et gardent leurs serments.

Ces pierres sont une mémoire
Gardiennes d’un autre âge
Des fragments d’espoir
Dans le vent, un message.

Écoute-les, ces gardiennes muettes
Dans leur immobilité, une vie secrète
Souffle discret, battement sourd
Racontent l’éternel dans le cycle du jour.

Plus on avance dans la vie
Plus les jours les nuits se ressemblent
Pourtant demeurent des envies
Même quand notre terre tremble

Moïse @ Fouzia

Je lui donne comme titre
" Le souffle des pierres "
Qu'est ce que vous en dites grand poète ?​