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Poème aux prisonniers du monde virtuel !
Levez quelques instants les yeux de vos tablettes,
i phone, Smartphone, téléphones-y compris.
Vous venez de croiser, cabas chargé d’emplettes,
Le passant si déçu, qui malgré tout sourit.
Ce monde est virtuel, les acteurs éphémères,
Les fleurs n’ont pas d’odeur, l’oiseau, lui, chante faux.
Deviendriez-vous accros aux messages mystères,
Vous emportant au ciel ou bien à l’échafaud ?
Le soleil ce matin a rosi mes épaules
Et mes yeux ont cligné aux rayons frémissants.
Chacun dans votre coin, regard sur vos consoles,
Vous ne bronzerez pas aux écrans tout puissants.
Je ne suis qu’un vieillard dont on ne dit plus l’âge,
Cependant j’ai le cœur qui sursaute souvent,
Chaque fois que je croise un prisonnier en cage,
Perdu dans ses e-mails, et n’entend plus le vent.
Margénye
Juillet 2016.
Levez quelques instants les yeux de vos tablettes,
i phone, Smartphone, téléphones-y compris.
Vous venez de croiser, cabas chargé d’emplettes,
Le passant si déçu, qui malgré tout sourit.
Ce monde est virtuel, les acteurs éphémères,
Les fleurs n’ont pas d’odeur, l’oiseau, lui, chante faux.
Deviendriez-vous accros aux messages mystères,
Vous emportant au ciel ou bien à l’échafaud ?
Le soleil ce matin a rosi mes épaules
Et mes yeux ont cligné aux rayons frémissants.
Chacun dans votre coin, regard sur vos consoles,
Vous ne bronzerez pas aux écrans tout puissants.
Je ne suis qu’un vieillard dont on ne dit plus l’âge,
Cependant j’ai le cœur qui sursaute souvent,
Chaque fois que je croise un prisonnier en cage,
Perdu dans ses e-mails, et n’entend plus le vent.
Margénye
Juillet 2016.