Poème Poète sois tu maudit....

Storgé · 22 Avril 2019

Chevalier de la mer aux vers poétiques
Prince maudit de cet immense océan d'enfer
Il vogue dans l'errance de ce radeau unique
Éreinté par les tempêtes indomptables d'hier

Il n'y a ni maîtrise, ni mesure, ni satiété
Dans ses contrées lointaines disparues
Origines qui furent méprisées,vilipendées
Et aujourd'hui oubliées, souillées et perdues

L'amour,cet Atlantide dont il est orphelin
Ce navire royal aux armatures serties d'or
A son gouvernail il se sentait géant divin
Palais englouti dont il s'en trouve consort

Les roches reluisant ce joyau inestimable d'antan
Pacifique émeraude aux espoirs chimériques
Procréatrice d'avenir enfoui dans le néant
Larmes sortant des naseaux du dragon féerique

Et ces chevaux sauvages harassés par les houles
Ces trombes océaniques se cabrant au dessus des flots
Un feu de vagues crépite parmi l'immensité des foules
Typhon qui aspire et dévore la vision de ces pauvres sots

Il lutte contre ces monstres qui répandent leurs écumes
Il rame l'enfant, comme un bambin nu dans sa naissance
il trempe ses orteils dans l'eau sordide de l'amertume
balayant de vaguelettes le soleil radiant de l'espérance...
mais...

astree84 · 22 Avril 2019

Storgé a dit:

Voir la pièce jointe 11729

Chevalier de la mer aux vers poétiques
Prince maudit de cet immense océan d'enfer
Il vogue dans l'errance de ce radeau unique
Éreinté par les tempêtes indomptables d'hier

Il n'y a ni maîtrise, ni mesure, ni satiété
Dans ses contrées lointaines disparues
Origines qui furent méprisées,vilipendées
Et aujourd'hui oubliées, souillées et perdues

L'amour,cet Atlantide dont il est orphelin
Ce navire royal aux armatures serties d'or
A son gouvernail il se sentait géant divin
Palais englouti dont il s'en trouve consort

Les roches reluisant ce joyau inestimable d'antan
Pacifique émeraude aux espoirs chimériques
Procréatrice d'avenir enfoui dans le néant
Larmes sortant des naseaux du dragon féerique

Et ces chevaux sauvages harassés par les houles
Ces trombes océaniques cavalant au dessus des flots
Un feu de vagues crépite parmi l'immensité des foules
Typhon qui aspire et dévore la vision de ces pauvres sots

Il lutte contre ces monstres qui répandent leurs écumes
Il rame l'enfant, comme un bambin nu dans sa naissance
il trempe ses orteils dans l'eau sordide de l'amertume
balayant de vaguelettes le soleil radiant de l'espérance...
mais...

un poème extraordinaire, grandiose! qui nous emmène dans une tempête de mots, d'eau, d'images et de sensations , d'une telle violence, qu'on pert la notion du temps, de l'espace, transportés que nous sommes dans un autre monde!
Emie émerveillée !

marinette · 22 Avril 2019

Magnifique écrit, un chaos de mots chahutés dans une tempête d'antan... J'ai aimé

Bises

Carnicella · 22 Avril 2019

Storgé a dit:

Voir la pièce jointe 11729

Chevalier de la mer aux vers poétiques
Prince maudit de cet immense océan d'enfer
Il vogue dans l'errance de ce radeau unique
Éreinté par les tempêtes indomptables d'hier

Il n'y a ni maîtrise, ni mesure, ni satiété
Dans ses contrées lointaines disparues
Origines qui furent méprisées,vilipendées
Et aujourd'hui oubliées, souillées et perdues

L'amour,cet Atlantide dont il est orphelin
Ce navire royal aux armatures serties d'or
A son gouvernail il se sentait géant divin
Palais englouti dont il s'en trouve consort

Les roches reluisant ce joyau inestimable d'antan
Pacifique émeraude aux espoirs chimériques
Procréatrice d'avenir enfoui dans le néant
Larmes sortant des naseaux du dragon féerique

Et ces chevaux sauvages harassés par les houles
Ces trombes océaniques se cabrant au dessus des flots
Un feu de vagues crépite parmi l'immensité des foules
Typhon qui aspire et dévore la vision de ces pauvres sots

Il lutte contre ces monstres qui répandent leurs écumes
Il rame l'enfant, comme un bambin nu dans sa naissance
il trempe ses orteils dans l'eau sordide de l'amertume
balayant de vaguelettes le soleil radiant de l'espérance...
mais...

J'ai aimé et apprécié ma lecture mais ne sais pas comment le commenter
Gaby

Moïse Wolff · 22 Avril 2019

La poésie, cet îlot au milieu du vacarme que fait "l'océan des convenances dites de bon aloi préfabriquées par un système d'exploitation des libertés accordées à condition sinequanone que cet océan soit sous contrôle. La poésie, cet îlot sur lequel Robinson échoué construit son petit monde vaille que vaille avec juste"l'essence ciel" pour survivre, le poète guette l'horizon et espère une voile se dessiner au loin, sera t elle amie ? Faudra-t-il allumer un feu pour se signaler ou se cacher de cet "extérieur" souvent agressif et si virulent.
La poésie que tu maîtrises si bien Richard, est un morceau d'étoile dans le cœur de chacun(e) qui brille pour
ceux qui on perdu la foi.

Amicale pensée
Moïse

michel · 22 Avril 2019

un poème triste ou l'on sent le sang qui vient à couler

Storgé · 22 Avril 2019

astree84 a dit:

Le monde de la poésie sans doute et qui est tellement plus beau.....merci Emie

Storgé · 22 Avril 2019

marinette a dit:

On dit que du chaos naissent les étoiles....puissent elles briller un jour dans nos coeurs !! Merci Marinette

astree84 · 22 Avril 2019

astree84 a dit:

il me faut absolument me relire quand je commente ce n'est pas qu'on pert, mais qu'on perd, je ne sais si c'est l'âge, si j'écris plus vite que je ne pense, je ne regarde pas l'écran quand j'écris mais mes trois ou 4 doigts! c'est à dire mon clavier!

Storgé · 22 Avril 2019

astree84 a dit:

Rien n'est perdu, il suffit juste de se retrouver....(sourire)

Storgé · 22 Avril 2019

Sentimentale a dit:

L'onirisme est difficile à commenter.....mais ton appréciation est tellement agréable !! Merci Gaby

Storgé · 22 Avril 2019

Moïse Wolff a dit:

La poésie, cet îlot au milieu du vacarme que fait "l'océan des convenances dites de bon aloi préfabriquées par un système d'exploitation des libertés accordées à condition sinequanone que cet océan soit sous contrôle. La poésie, cet îlot sur lequel Robinson échoué construit son petit monde vaille que vaille avec juste"l'essence ciel" pour survivre, le poète guette l'horizon et espère une voile se dessiner au loin, sera t elle amie ? Faudra-t-il allumer un feu pour se signaler ou se cacher de cet "extérieur" souvent agressif et si virulent.
La poésie que tu maîtrises si bien Richard, est un morceau d'étoile dans le cœur de chacun(e) qui brille pour
ceux qui on perdu la foi.

Amicale pensée
Moïse

Il est vrai que dans l'âme de chaque poète il y a un Robinson....qui essaie de "survivre" !!
Merci mon cher ami

Arthémis · 22 Avril 2019

J'aime beaucoup cette image qui illustre votre merveilleux poème, je suis conquise à cette première lecture.

Arthémis

Storgé · 22 Avril 2019

michel a dit:

La tristesse saigne parfois....merci Michel

Storgé · 22 Avril 2019

Arthémis a dit:

Conquérir la déesse de la beauté, me voilà pleinement comblé.....merci Arthémis

Impoésie · 22 Avril 2019

Storgé a dit:

Voir la pièce jointe 11729

Chevalier de la mer aux vers poétiques
Prince maudit de cet immense océan d'enfer
Il vogue dans l'errance de ce radeau unique
Éreinté par les tempêtes indomptables d'hier

Il n'y a ni maîtrise, ni mesure, ni satiété
Dans ses contrées lointaines disparues
Origines qui furent méprisées,vilipendées
Et aujourd'hui oubliées, souillées et perdues

L'amour,cet Atlantide dont il est orphelin
Ce navire royal aux armatures serties d'or
A son gouvernail il se sentait géant divin
Palais englouti dont il s'en trouve consort

Les roches reluisant ce joyau inestimable d'antan
Pacifique émeraude aux espoirs chimériques
Procréatrice d'avenir enfoui dans le néant
Larmes sortant des naseaux du dragon féerique

Et ces chevaux sauvages harassés par les houles
Ces trombes océaniques se cabrant au dessus des flots
Un feu de vagues crépite parmi l'immensité des foules
Typhon qui aspire et dévore la vision de ces pauvres sots

Il lutte contre ces monstres qui répandent leurs écumes
Il rame l'enfant, comme un bambin nu dans sa naissance
il trempe ses orteils dans l'eau sordide de l'amertume
balayant de vaguelettes le soleil radiant de l'espérance...
mais...

Je suis très sensible à ce merveilleux poème, des mots d'une violence qui chutent
en cascade vers la déception cruelle mais j'aime surtout ce que je n'y vois pas dans
ce MAIS... un avenir apocalyptique ou un MAIS libérateur et rempli d'espoir.
Un poème qui me fait penser à Emile Nelligan.

Amitiés
Impoésie

Storgé · 22 Avril 2019

Impoésie a dit:

Poète québécois influencé par le mouvement symboliste, Emile Nelligan et son "vaisseau d'or"......
Je ne connaissais pas, mais il est vrai que la rhétorique est un peu similaire....
Je suis agréablement surpris par la pertinence de ton commentaire...mon cher impoèsie !
Merci

Impoésie · 22 Avril 2019

Storgé a dit:

Merci Storgé mais sans malice je te précise que je suis un homme.

Amitiés
Impoésie.

Storgé · 22 Avril 2019

Impoésie a dit:

L'âge ne me réussit pas trop....désolé impoésie (sourire)

troubadour · 23 Avril 2019

Storgé a dit:

Voir la pièce jointe 11729

Chevalier de la mer aux vers poétiques
Prince maudit de cet immense océan d'enfer
Il vogue dans l'errance de ce radeau unique
Éreinté par les tempêtes indomptables d'hier

Il n'y a ni maîtrise, ni mesure, ni satiété
Dans ses contrées lointaines disparues
Origines qui furent méprisées,vilipendées
Et aujourd'hui oubliées, souillées et perdues

L'amour,cet Atlantide dont il est orphelin
Ce navire royal aux armatures serties d'or
A son gouvernail il se sentait géant divin
Palais englouti dont il s'en trouve consort

Les roches reluisant ce joyau inestimable d'antan
Pacifique émeraude aux espoirs chimériques
Procréatrice d'avenir enfoui dans le néant
Larmes sortant des naseaux du dragon féerique

Et ces chevaux sauvages harassés par les houles
Ces trombes océaniques se cabrant au dessus des flots
Un feu de vagues crépite parmi l'immensité des foules
Typhon qui aspire et dévore la vision de ces pauvres sots

Il lutte contre ces monstres qui répandent leurs écumes
Il rame l'enfant, comme un bambin nu dans sa naissance
il trempe ses orteils dans l'eau sordide de l'amertume
balayant de vaguelettes le soleil radiant de l'espérance...
mais...

Des images déchaînées secouant ce radeau (plume), voguant au gré des éléments...Une odyssée qui aspire le lecteur , bravo!

Poème Poète sois tu maudit....

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