• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Echo à... Polyptyque de textes poétiques (d'écho à échos à trois)

chessmec

Maître poète
Inscrit
27 Septembre 2018
Messages
9,861
J'aime
15,456
Points
183
Je suis
Un homme
Hors ligne
#1
Un polyptyque de textes poétiques en écho au premier texte de Danièle Labranche " Plaisir d'amour "
où ont participé Danièle Labranche et Guy Delvig, dans une série de joutes poétiques à deux, aux quelles je vins ajouter ma modeste contribution.

écho à: << Bonne chance au suivant ! Il lui faut être brave ! >> de Guy DELVIG

<< JE VIENS PRENDRE MON TOUR >>

Je viens prendre mon tour autour de Cunégonde,
Aux hanches arrondies, sans perdre une seconde !
J'arrive, mon Amour, les jambes à mon cou,
Si Berthe est engourdie, grâce à l’œil de Moscou,

Je vais la secouer jusqu'à ce que dégonde,
A genoux sur son lit, de larmes son minou,
Je vais lui apporter de positives ondes,
Jusqu'à ce qu'elle crie d'un plaisir archifou !

Je veux bien me noyer dans un lit de jouissances,
Dans un accord parfait avec les réjouissances,
De son corps détendu sur mon corps provincial.

Je n'ai d'un Apollon, que le fait d'être un mâle,
Jouant bien du violon et parfois des cymbales,
Au rythme triomphant d'une marche nuptiale.

23 août 2019
Tony CASTILLO (CHESSMEC)
------------------------------------------------------------------------

En réponse aux odieuses accusations d'une certaine dame très aigrie 😅😅

BONNE CHANCE AU SUIVANT !

Moi pleutre ? Il m'a fallu pourtant bien du courage
Pour supporter la vue d'une telle sauvage !
Tu parles de "bobo ?". L'allusion est fort gaie
Quand il faut vivre au jour le jour avec une plaie !

C'est moi que tu accuses de propos vulgaire ?
Toujours chaude comme une inflammation vulvaire,
Même cent pompiers n'auraient jamais pu t’éteindre !
Qui, dans ces conditions, ne finirait par geindre ?

Une peste, toi ? C'est une plaisanterie !
Tu es un choléra ! Une dysenterie !!
Un fléau surhumain ! À la fois grosse et laide !
Avec toi, c'est les Dieux qui auraient besoin d'aide !

Si je suis un poison, toi, tu es un cul rare !
Un mauvais art scénique ! Un ulcère ! Une escarre !
Tu dis que je ne fus pour toi qu'un pauvre leurre ?
Devant moi tu fondais comme motte de beurre !
---------------------------------------------------------------
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c...

Tout pleutre mon ami, voilà ce que tu es
Tes vulgaires propos ne pourront pas m'atteindre,
Je crains que de fierté tu sois obnubilé
Alors que de tout temps je ne te vois que geindre.

Un bobo ça et là, monsieur est aux abois,
Il invoque les Dieux de lui venir en aide,
Je ris à tes mimiques et c'est de bon aloi,
Mais hélas plus jamais à tes désirs ne cède.

Tu peux dire de moi tout ce qu'il t'en plaira,
Faire croire au monde entier que je suis une peste,
Aide-toi mon ami et le ciel t'aidera,
Moi il y a longtemps que j'ai tourné ma veste.

Tu n'as été qu'un leurre, j'y ai cru cependant,
Dans ma naïveté je t'aimais comme amant,
Mais les temps ont changé, et je sais à présent,
Que chacun de tes mots est un poison violent.

Berthe ou Cunégonde, chacune s'en est allée,
Et sache en cet instant que je n'ai de regret,
Car s'il fallait de toi faire un inventaire,
Il serait très grossier et pourrait te déplaire !

© Danièle Labranche
-------------------------------------------------------
À MOURIR DE RIRE !

J'imagine d'ici ton long nez déconfit !
Savoir que je t'ai passée par Berthe et profit !
Ta fierté de douairière a dû en prendre un coup
À défaut de n'avoir encor pas vu le loup !

Car je n'avais point bu. Et la seule bonbonne
Dans cette histoire-là est ton "humble personne"!
C'est à mourir de rire : il n'y a pas plus fière
Que ta caricature ! Horrible montgolfière !

Tu prétends t'appeler à présent : "Cunégonde !?"
Peut-être en espérant qu'un autre te dégonde ?
Il lui faudrait une clé tout en fer forgé
Pour un tel portail ! Tout-à-l'égout engorgé !

Et quant à ton corsage, il a tant d'envergure
Qu'il pourrait bien cacher ta vilaine figure.
Si un marin d'eau douce arrive jusqu'à toi,
Il en fera la voile d'un bateau, ma foi !

Guy DELVIG
------------------------------------------------
Un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts !

Ha ! le ballot, il a osé, avec quelle vulgarité
S'en prendre à mon humble personne, c'est indigne d'un homme
Qui il y a peu encore dans mon corsage roucoulait,
Mêlant à mon parfum fruité, l'odeur gâtée d'un vieux chewing-gum.

Je te savais pas très futé, mais là tu bats tous les records,
Tu ressembles à un éléphant dans un magasin de porcelaine,
Et rien qu'à voir ta tête, j'en rigole encore,
Ta tronche de chien battu me fait rire et me peine.

Retourne à la foire fouille t'acheter d'autres slips,
Demande à la vendeuse de pouvoir te guider,
Mais cache tes joujoux, car je crains qu'elle ne flippe,
En voyant tes noisettes ainsi ratatinées.

De l'humour j'en ai plein d'autant que tu te trompes,
Moi je ne suis pas Berthe, simplement Cunégonde,
L'alcool t'a enivré, tu t'es trompé de porte,
La mémé est heureuse et le crie à la ronde !

© Danièle Labranche
---------------------------------------------------
Bon là, je suis conscient que je vais me faire lyncher, mais c'est plus fort sur moi ! 😅 😅
Me pardonneras-tu un jour, chère Danièle ? 😅 😅
(En écho au pourtant très joli poème "Plaisir d'amour" ci-dessous)

ADIEU BERTHE !

Je suis entré sans bruit et j'ai vu ton froufrou
Glisser sur le plancher. Dans mon slip kangourou,
J'avais bien fière allure. Et, pigeon qui roucoule,
J'avançais vers ton lit, la bouche en cul-de-poule.

Je n'ai pas vu traîner ton porte-jarretelle.
Je m'y suis pris les pieds et bonjour la gamelle !
Je me suis étalé comme crêpe bretonne
Et je me suis pensé : "Mais bordel ! Qu'elle est conne !"

Pour ne rien arranger, ça manquait de lumière !
J'avais le nez en sang, la tête la première
Au pied de ta coiffeuse et ta boîte à bijoux
Est venue s'écraser en plein sur mes joujoux.

J'ai poussé un grand cri, comme pousse un hardeur :
Tu as cru que ton corps excitait mon ardeur !
Pour couronner le tout, reniflant ton odeur,
Je n'ai pu retenir un violent haut-le-coeur !

Allez savoir pourquoi, la nuit fut un fiasco,
Surtout quand j'ai vomi dans ton beau caraco !
Tu gueulais comme un veau qui chercherait l'amour !
J'ai pensé : "Adieu Berthe, elle n'a pas d'humour !"

Guy DELVIG
20/8/2019
--------------------------------------------------------------
Plaisir d'amour,

J'ai fais tomber quelques atours, posé sur mes yeux du rimmel,
Pour cette ultime nuit d'amour, que je voudrais ô combien belle.
Je me suis parée de dentelle, de bas de soie pour t'aguicher,
Aussi un porte-jarretelles, qui te donne envie de m'aimer.

Une lumière tamisée pour laisser planer le mystère,
De cet instant privilégié, espérant que le charme opère,
J'ai défait mes cheveux bouclés, laissant tomber sur mes épaules,
Les mèches rousses entremêlées, dont je sais qu'elles t'affriolent.

Un caraco comme bustier, pour mettre mes seins en valeur,
Lingerie noire qui ressortait, sur ma peau de toute blancheur,
Un collier de perles discret, celui qu'un jour tu m'as offert,
Et voilà mon corps enfin prêt, pour se soumettre à tes ardeurs.

Je me suis vêtue de fragrance d'un parfum combien envoûtant
Pour engendrer une appétence, entre tes mains mon doux amant.
Te voilà soudain qui avances, chemise ouverte sur torse nu,
Les yeux brillants, avec aisance, désir d'amour la nuit venue.

© Danièle Labranche
 
Inscrit
21 Octobre 2018
Messages
17,948
J'aime
20,254
Points
173
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Un polyptyque de textes poétiques en écho au premier texte de Danièle Labranche " Plaisir d'amour "
où ont participé Danièle Labranche et Guy Delvig, dans une série de joutes poétiques à deux, aux quelles je vins ajouter ma modeste contribution.

écho à: << Bonne chance au suivant ! Il lui faut être brave ! >> de Guy DELVIG

<< JE VIENS PRENDRE MON TOUR >>

Je viens prendre mon tour autour de Cunégonde,
Aux hanches arrondies, sans perdre une seconde !
J'arrive, mon Amour, les jambes à mon cou,
Si Berthe est engourdie, grâce à l’œil de Moscou,

Je vais la secouer jusqu'à ce que dégonde,
A genoux sur son lit, de larmes son minou,
Je vais lui apporter de positives ondes,
Jusqu'à ce qu'elle crie d'un plaisir archifou !

Je veux bien me noyer dans un lit de jouissances,
Dans un accord parfait avec les réjouissances,
De son corps détendu sur mon corps provincial.

Je n'ai d'un Apollon, que le fait d'être un mâle,
Jouant bien du violon et parfois des cymbales,
Au rythme triomphant d'une marche nuptiale.

23 août 2019
Tony CASTILLO (CHESSMEC)
------------------------------------------------------------------------

En réponse aux odieuses accusations d'une certaine dame très aigrie 😅😅

BONNE CHANCE AU SUIVANT !

Moi pleutre ? Il m'a fallu pourtant bien du courage
Pour supporter la vue d'une telle sauvage !
Tu parles de "bobo ?". L'allusion est fort gaie
Quand il faut vivre au jour le jour avec une plaie !

C'est moi que tu accuses de propos vulgaire ?
Toujours chaude comme une inflammation vulvaire,
Même cent pompiers n'auraient jamais pu t’éteindre !
Qui, dans ces conditions, ne finirait par geindre ?

Une peste, toi ? C'est une plaisanterie !
Tu es un choléra ! Une dysenterie !!
Un fléau surhumain ! À la fois grosse et laide !
Avec toi, c'est les Dieux qui auraient besoin d'aide !

Si je suis un poison, toi, tu es un cul rare !
Un mauvais art scénique ! Un ulcère ! Une escarre !
Tu dis que je ne fus pour toi qu'un pauvre leurre ?
Devant moi tu fondais comme motte de beurre !
---------------------------------------------------------------
Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est c...

Tout pleutre mon ami, voilà ce que tu es
Tes vulgaires propos ne pourront pas m'atteindre,
Je crains que de fierté tu sois obnubilé
Alors que de tout temps je ne te vois que geindre.

Un bobo ça et là, monsieur est aux abois,
Il invoque les Dieux de lui venir en aide,
Je ris à tes mimiques et c'est de bon aloi,
Mais hélas plus jamais à tes désirs ne cède.

Tu peux dire de moi tout ce qu'il t'en plaira,
Faire croire au monde entier que je suis une peste,
Aide-toi mon ami et le ciel t'aidera,
Moi il y a longtemps que j'ai tourné ma veste.

Tu n'as été qu'un leurre, j'y ai cru cependant,
Dans ma naïveté je t'aimais comme amant,
Mais les temps ont changé, et je sais à présent,
Que chacun de tes mots est un poison violent.

Berthe ou Cunégonde, chacune s'en est allée,
Et sache en cet instant que je n'ai de regret,
Car s'il fallait de toi faire un inventaire,
Il serait très grossier et pourrait te déplaire !

© Danièle Labranche
-------------------------------------------------------
À MOURIR DE RIRE !

J'imagine d'ici ton long nez déconfit !
Savoir que je t'ai passée par Berthe et profit !
Ta fierté de douairière a dû en prendre un coup
À défaut de n'avoir encor pas vu le loup !

Car je n'avais point bu. Et la seule bonbonne
Dans cette histoire-là est ton "humble personne"!
C'est à mourir de rire : il n'y a pas plus fière
Que ta caricature ! Horrible montgolfière !

Tu prétends t'appeler à présent : "Cunégonde !?"
Peut-être en espérant qu'un autre te dégonde ?
Il lui faudrait une clé tout en fer forgé
Pour un tel portail ! Tout-à-l'égout engorgé !

Et quant à ton corsage, il a tant d'envergure
Qu'il pourrait bien cacher ta vilaine figure.
Si un marin d'eau douce arrive jusqu'à toi,
Il en fera la voile d'un bateau, ma foi !

Guy DELVIG
------------------------------------------------
Un verre ça va, deux verres bonjour les dégâts !

Ha ! le ballot, il a osé, avec quelle vulgarité
S'en prendre à mon humble personne, c'est indigne d'un homme
Qui il y a peu encore dans mon corsage roucoulait,
Mêlant à mon parfum fruité, l'odeur gâtée d'un vieux chewing-gum.

Je te savais pas très futé, mais là tu bats tous les records,
Tu ressembles à un éléphant dans un magasin de porcelaine,
Et rien qu'à voir ta tête, j'en rigole encore,
Ta tronche de chien battu me fait rire et me peine.

Retourne à la foire fouille t'acheter d'autres slips,
Demande à la vendeuse de pouvoir te guider,
Mais cache tes joujoux, car je crains qu'elle ne flippe,
En voyant tes noisettes ainsi ratatinées.

De l'humour j'en ai plein d'autant que tu te trompes,
Moi je ne suis pas Berthe, simplement Cunégonde,
L'alcool t'a enivré, tu t'es trompé de porte,
La mémé est heureuse et le crie à la ronde !

© Danièle Labranche
---------------------------------------------------
Bon là, je suis conscient que je vais me faire lyncher, mais c'est plus fort sur moi ! 😅 😅
Me pardonneras-tu un jour, chère Danièle ? 😅 😅
(En écho au pourtant très joli poème "Plaisir d'amour" ci-dessous)

ADIEU BERTHE !

Je suis entré sans bruit et j'ai vu ton froufrou
Glisser sur le plancher. Dans mon slip kangourou,
J'avais bien fière allure. Et, pigeon qui roucoule,
J'avançais vers ton lit, la bouche en cul-de-poule.

Je n'ai pas vu traîner ton porte-jarretelle.
Je m'y suis pris les pieds et bonjour la gamelle !
Je me suis étalé comme crêpe bretonne
Et je me suis pensé : "Mais bordel ! Qu'elle est conne !"

Pour ne rien arranger, ça manquait de lumière !
J'avais le nez en sang, la tête la première
Au pied de ta coiffeuse et ta boîte à bijoux
Est venue s'écraser en plein sur mes joujoux.

J'ai poussé un grand cri, comme pousse un hardeur :
Tu as cru que ton corps excitait mon ardeur !
Pour couronner le tout, reniflant ton odeur,
Je n'ai pu retenir un violent haut-le-coeur !

Allez savoir pourquoi, la nuit fut un fiasco,
Surtout quand j'ai vomi dans ton beau caraco !
Tu gueulais comme un veau qui chercherait l'amour !
J'ai pensé : "Adieu Berthe, elle n'a pas d'humour !"

Guy DELVIG
20/8/2019
--------------------------------------------------------------
Plaisir d'amour,

J'ai fais tomber quelques atours, posé sur mes yeux du rimmel,
Pour cette ultime nuit d'amour, que je voudrais ô combien belle.
Je me suis parée de dentelle, de bas de soie pour t'aguicher,
Aussi un porte-jarretelles, qui te donne envie de m'aimer.

Une lumière tamisée pour laisser planer le mystère,
De cet instant privilégié, espérant que le charme opère,
J'ai défait mes cheveux bouclés, laissant tomber sur mes épaules,
Les mèches rousses entremêlées, dont je sais qu'elles t'affriolent.

Un caraco comme bustier, pour mettre mes seins en valeur,
Lingerie noire qui ressortait, sur ma peau de toute blancheur,
Un collier de perles discret, celui qu'un jour tu m'as offert,
Et voilà mon corps enfin prêt, pour se soumettre à tes ardeurs.

Je me suis vêtue de fragrance d'un parfum combien envoûtant
Pour engendrer une appétence, entre tes mains mon doux amant.
Te voilà soudain qui avances, chemise ouverte sur torse nu,
Les yeux brillants, avec aisance, désir d'amour la nuit venue.

© Danièle Labranche
J'ai apprécié toute cette lecture Tony
Merci pour tous ces écrits
Amitiés
Gaby
 

Membres en ligne

Aucun membre en ligne actuellement.
Haut