Hors ligne
Premier et dernier Amour
Des piaillements d’enfants suscitent ma mémoire ;
Tout en fermant les yeux je remonte le temps
Et me revois alors des nœuds couleur ivoire
Dans mes cheveux bouclés de reflets éclatants.
La fête bât son plein, des fleurs, un mariage,
Je revois vaguement leurs visages amoureux,
J’entends encor’ au loin gronder un gros orage,
La pluie dégringolait, présage bienheureux.
Ça c’est ce que l’on dit, la vérité est autre !
Ils sont jeunes ils sont beaux et leur amour parfait,
Mais la vie quelquefois n’est pas très bon apôtre
Et reprit sans pudeur ce qu’elle avait donné.
Il n’eut point d’héritier de cette union sacrée,
Elle restait prostrée longtemps dans son chagrin,
La jeune mariée, veuve et désemparée
Ferma à tout jamais son cœur dans un écrin.
« Un gentil compagnon lui offrit l’affection dont elle eu bien besoin pour poursuivre sa vie ! »
"histoire Vécue que je dédie à mes chers cousins disparus"