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Poème Renouveau (Margénye)

Ravel

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#1
Renouveau



Dis-moi joli printemps serais-tu en chemin ?

Car vois-tu aujourd’hui j’ai le sang qui bouillonne

Ma tête est à l’envers, mes joues couleur carmin,

Mon œil se fait fripon et ma bouche gloutonne.



Dans l’Olivier d’argent ça piaille et ça roucoule,

L’air y est bien plus sec et le ciel dégagé,

Quant’ au mimosa d’or, lui, a perdu la boule

Au jardin ce matin quelque chose a changé ;



Accrochée fermement la fleur à l’amandier

Retrousse son jupon aguichant la jonquille

Qui se prête à son jeu d’un p’ti air cavalier

Lui proposant ma foi d’être douce et gentille



S’en iront festoyer si plus affinité.

Procession cadencée la chenille discrète

Quitte son nid soyeux avec agilité

Rejoindre d’autres lieux où la vie est parfaite.



« Et pourra à sa guise au chaud se transformer »

« C’est l’hiver à grands pas qui s’en va silencieux. »


Margénye Mars 2014.

 

Moïse Wolff

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#5
Accrochée fermement la fleur à l’amandier

Retrousse son jupon aguichant la jonquille

Qui se prête à son jeu d’un p’ti air cavalier

Lui proposant ma foi d’être douce et gentille
J'aime beaucoup ce passage, tout comme l'ensemble d'ailleurs ! bravo Margénye !
 
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#6
Renouveau



Dis-moi joli printemps serais-tu en chemin ?

Car vois-tu aujourd’hui j’ai le sang qui bouillonne

Ma tête est à l’envers, mes joues couleur carmin,

Mon œil se fait fripon et ma bouche gloutonne.



Dans l’Olivier d’argent ça piaille et ça roucoule,

L’air y est bien plus sec et le ciel dégagé,

Quant’ au mimosa d’or, lui, a perdu la boule

Au jardin ce matin quelque chose a changé ;



Accrochée fermement la fleur à l’amandier

Retrousse son jupon aguichant la jonquille

Qui se prête à son jeu d’un p’ti air cavalier

Lui proposant ma foi d’être douce et gentille



S’en iront festoyer si plus affinité.

Procession cadencée la chenille discrète

Quitte son nid soyeux avec agilité

Rejoindre d’autres lieux où la vie est parfaite.



« Et pourra à sa guise au chaud se transformer »

« C’est l’hiver à grands pas qui s’en va silencieux. »


Margénye Mars 2014.

Un printemps très inspirant
Merci beaucoup pour ce partage
Gaby
 

Ravel

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#8
Bonsoir àtous et merci pour vos si belles appréciations, et très modestement je dois dire que je suis fère! car vous étes tous des poètes affranchis, donc j'apprécie doublement et cela m'encourage. bonne soirée Janine ou Margénye, c'est comme il vous plaira! lol
 
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#10
Renouveau



Dis-moi joli printemps serais-tu en chemin ?

Car vois-tu aujourd’hui j’ai le sang qui bouillonne

Ma tête est à l’envers, mes joues couleur carmin,

Mon œil se fait fripon et ma bouche gloutonne.



Dans l’Olivier d’argent ça piaille et ça roucoule,

L’air y est bien plus sec et le ciel dégagé,

Quant’ au mimosa d’or, lui, a perdu la boule

Au jardin ce matin quelque chose a changé ;



Accrochée fermement la fleur à l’amandier

Retrousse son jupon aguichant la jonquille

Qui se prête à son jeu d’un p’ti air cavalier

Lui proposant ma foi d’être douce et gentille



S’en iront festoyer si plus affinité.

Procession cadencée la chenille discrète

Quitte son nid soyeux avec agilité

Rejoindre d’autres lieux où la vie est parfaite.



« Et pourra à sa guise au chaud se transformer »

« C’est l’hiver à grands pas qui s’en va silencieux. »


Margénye Mars 2014.

Je découvre une belle plume !
J’aime beaucoup votre poème.
Mes amitiés,
Julien
 

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