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Septembre
Sans se faire remarquer,
Septembre est arrivé,
Le soleil est encore très chaud,
Le temps toujours aussi beau.
Le chant d’amour des cigales a cessé,
Elles sont mortes d’avoir trop aimé!
Quand aux hirondelles,
Elles virevoltent à travers le bleu du ciel,
Pour inscrire dans leur mémoire et leur cœur,
Chaque détail de ce coin de bonheur,
Elles se préparent pour le grand voyage,
Là-bas au loin, les attend un autre rivage !
Elles crient joyeusement en me frôlant,
Ne sois pas triste, nous reviendrons,
Dans nos poches se cachera le printemps,
Nous aimons ton pays, ta maison.
Toute la nature s’éveille de la torpeur de l’été,
Mes rosiers se livrent à une débauche de couleurs,
A laquelle se mêlent, les rouges, les blancs des lauriers,
Les romarins eux aussi déboussolés
Se couvrent de milliers de petites fleurs,
Ici et là, s’ouvrent les derniers
Brins de lavande parfumés !
Les mésanges , déjà se sont rapprochées,
Elles jouent à cache cache dans le tamaris et l’olivier
Laissant indifférent mon chat, couché en rond.
Qui pourrait croire que l’automne pointe à l’horizon !
Emie
Sans se faire remarquer,
Septembre est arrivé,
Le soleil est encore très chaud,
Le temps toujours aussi beau.
Le chant d’amour des cigales a cessé,
Elles sont mortes d’avoir trop aimé!
Quand aux hirondelles,
Elles virevoltent à travers le bleu du ciel,
Pour inscrire dans leur mémoire et leur cœur,
Chaque détail de ce coin de bonheur,
Elles se préparent pour le grand voyage,
Là-bas au loin, les attend un autre rivage !
Elles crient joyeusement en me frôlant,
Ne sois pas triste, nous reviendrons,
Dans nos poches se cachera le printemps,
Nous aimons ton pays, ta maison.
Toute la nature s’éveille de la torpeur de l’été,
Mes rosiers se livrent à une débauche de couleurs,
A laquelle se mêlent, les rouges, les blancs des lauriers,
Les romarins eux aussi déboussolés
Se couvrent de milliers de petites fleurs,
Ici et là, s’ouvrent les derniers
Brins de lavande parfumés !
Les mésanges , déjà se sont rapprochées,
Elles jouent à cache cache dans le tamaris et l’olivier
Laissant indifférent mon chat, couché en rond.
Qui pourrait croire que l’automne pointe à l’horizon !
Emie
