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Qui comprendra?....
La plainte du Prophète
J’ai vu les hommes fous d’extases virtuelles
Prier vers le zénith un œil cubique et froid,
Du Maître adamantin osant briser la Loi ....
Comme Icare aveuglé, leur étoile chancelle.
En ce temps-là, tout Ange aura perdu ses ailes…
Leurs panthéons déchus et leurs funestes rois
Parmi tous les degrés n’en franchiront l’Etroit :
Le Septième attend sa fleur sacramentelle.
Le règne de l’Image imprime à leur raison
Le joug insidieux des douces camisoles.
Ne la décevez pas en vos cervelles molles,
Dans le désert des mots elle trône à foison !
Seigneur, bat-il encore un cœur en tous ces hommes
Où Loth est-il toujours égaré dans Sodome ?
La plainte du poète
La Vie, au vent des jours, est aussi comme une onde :
Nous aimons nous lier aux enfants du chemin ;
L’amitié vient tisser leur présence féconde,
Quand un flot dédaigneux nous fait perdre leurs mains.
L’Amour est sous nos doigts comme une perle ronde :
Sa beauté nous emplit de bonheur et, soudain,
Si fragile, elle s’ouvre à la forme du monde
Et se glisse un peu plus entre griffe et or fin.
Amour propre, es-tu sale aux yeux de l’innocence ?
Dans le gouffre du Moi, il se meurt : Conscience,
Aide-le à quitter son manteau de froideur.
Alors, il reprendra le vol des belles stances
Et, brisant tout Ego, le trop-plein de son cœur
Ira vaincre au désert l’insondable Silence…
La parole de l’Ange
Du réel, il vous faut traverser l’apparence,
Cueillir le beau, le pur, ce peu de presque rien.
Entre une touche d’art et un soupçon d’errance,
Ton émerveillement verra le mal en bien !
J’habite en ton sourire et je suis ta mesure…
Ne parles pas au loin avec de faux discours.
Je suis si près de toi qui t’aime et te murmure
Que tout en nous n’est qu’Un quand refleurit l’Amour !
Cet émoi galvaudé dont les êtres s’honorent
Soutient le sentiment ineffable d’un Roi.
Vos plaintes sont légions et nous pleurons d’effroi
Devant l’aveuglement de votre monde encore.
Quand donc cesserez-vous de consumer l’esprit
Au feu des préjugés, des haines, des conflits ?
La plainte du Prophète
J’ai vu les hommes fous d’extases virtuelles
Prier vers le zénith un œil cubique et froid,
Du Maître adamantin osant briser la Loi ....
Comme Icare aveuglé, leur étoile chancelle.
En ce temps-là, tout Ange aura perdu ses ailes…
Leurs panthéons déchus et leurs funestes rois
Parmi tous les degrés n’en franchiront l’Etroit :
Le Septième attend sa fleur sacramentelle.
Le règne de l’Image imprime à leur raison
Le joug insidieux des douces camisoles.
Ne la décevez pas en vos cervelles molles,
Dans le désert des mots elle trône à foison !
Seigneur, bat-il encore un cœur en tous ces hommes
Où Loth est-il toujours égaré dans Sodome ?
La plainte du poète
La Vie, au vent des jours, est aussi comme une onde :
Nous aimons nous lier aux enfants du chemin ;
L’amitié vient tisser leur présence féconde,
Quand un flot dédaigneux nous fait perdre leurs mains.
L’Amour est sous nos doigts comme une perle ronde :
Sa beauté nous emplit de bonheur et, soudain,
Si fragile, elle s’ouvre à la forme du monde
Et se glisse un peu plus entre griffe et or fin.
Amour propre, es-tu sale aux yeux de l’innocence ?
Dans le gouffre du Moi, il se meurt : Conscience,
Aide-le à quitter son manteau de froideur.
Alors, il reprendra le vol des belles stances
Et, brisant tout Ego, le trop-plein de son cœur
Ira vaincre au désert l’insondable Silence…
La parole de l’Ange
Du réel, il vous faut traverser l’apparence,
Cueillir le beau, le pur, ce peu de presque rien.
Entre une touche d’art et un soupçon d’errance,
Ton émerveillement verra le mal en bien !
J’habite en ton sourire et je suis ta mesure…
Ne parles pas au loin avec de faux discours.
Je suis si près de toi qui t’aime et te murmure
Que tout en nous n’est qu’Un quand refleurit l’Amour !
Cet émoi galvaudé dont les êtres s’honorent
Soutient le sentiment ineffable d’un Roi.
Vos plaintes sont légions et nous pleurons d’effroi
Devant l’aveuglement de votre monde encore.
Quand donc cesserez-vous de consumer l’esprit
Au feu des préjugés, des haines, des conflits ?