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Poème Un cent de rimaillounettes

Peniculo

Grand poète
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Un homme
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#1
Un cent de rimaillounettes



Comme le disait Aristote
L’homme est animal politique
Que l’on nourrit d’une litote
D’une vérité sans réplique.

Mais certains étant poétiques
Cherchent la rime à tour de bras
Les dérapages prosodiques
Rendent l’ouvrage indélicat

Pouvant devenir bucoliques
Aimant la rose ou le jasmin
De vers parfois asymétriques
Ils agrémentent leur chemin

D’autres gourmands gastronomiques
De comestibles naturels
Font des agapes pléthoriques
Leurs appétits sont sensuels.

Des carnivores boulimiques
Ne précisons pas les défauts
Leurs maxillaires gymnastiques
Attaquent divers animaux.

Parlons du charme féminin
Qui d’un seul regard vous séduit
Et dont on aime les venins
Certains poisons sont de beaux fruits

Pensons aussi aux élégantes
Dont les parures ont tant d’esprit
Que par des pensées transparentes
Les observer vous pervertit.

Imaginons les immobiles
Qui sans excès de mouvement
Expriment en des grâces fragiles
Quelque fugace enchantement.

Et si de plus on veut rimer
Sur ces beautés de la nature
Le poète doit s’escrimer
À ciseler quelques parures.

Car sous des voiles de pudeur
Naviguent des imaginaires
Qui accaparent le rimeur
Désertant les proses ordinaires.

Et viennent en ses rêves des roses
En bouquets de chaudes couleurs
Des sentiments prenant des poses
Quand les césures fendent les cœurs

Mais revenons à nos moutons
L’ovin commun est pacifique
D’Aristote ignorant le ton
Il se fout de la rhétorique.

Et donc, un jour, une bergère
Qui avait laineuse toison
Pour de la musique légère
Rêvait d’idéal diapason.

Or comme il n’avait rien à faire
Un touriste aimant le rural
À la demoiselle pour plaire
Sortit un argument banal.

La jeune fille aimant Bernard
Qui, des ovins, cardait la laine,
Connaissait bien le traquenard
Menant à une joie certaine.

Au touriste elle dit messire
Vous me montrez un simple atout
Mon ami m’aime et me désire
Avec un objet bien moins mou.

L’errant reprenant ses périples
Se dit allons chercher ailleurs
Cette muse veut des disciples
Montrant une extrême vigueur.

Les ouvrages philosophiques
Ne me donnant pas de bonheur
Trouvons une dame magique
M’inspirant un peu de chaleur.

Je ne vous dirai pas la suite
Car la rencontre enfin survint
Je tairai aussi sa conduite
Digne d’Éros ce grand coquin.

Mais le temps écornant les pages
Des éphémérides d’amants
Elle ou lui ne restant pas sages
S’encornèrent mutuellement.

Multipliant les partenaires
Les fidélités furent étranges
Et des envies trop libertaires
Incitèrent aux nombreux échanges.

Un psychologue qui passait
Dit dans l’excès de liberté
L’indiscipline se complaît
À singer notre société.

Vous vivrez donc en dépendance
L’un et l’autre s’humanisant
Afin de cultiver la chance
D’un bonheur se stabilisant.

Et comme l’a dit Aristote
L’homme est animal politique
Un sot rencontrant une idiote
Peut trouver un amour unique.

Permettez que je me retire
J’ai un caquelon sur le feu
Et puis je ne saurais faire pire
Mon clavier devient paresseux.






 
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#3
Un cent de rimaillounettes



Comme le disait Aristote
L’homme est animal politique
Que l’on nourrit d’une litote
D’une vérité sans réplique.


Mais certains étant poétiques
Cherchent la rime à tour de bras
Les dérapages prosodiques
Rendent l’ouvrage indélicat


Pouvant devenir bucoliques
Aimant la rose ou le jasmin
De vers parfois asymétriques
Ils agrémentent leur chemin


D’autres gourmands gastronomiques
De comestibles naturels
Font des agapes pléthoriques
Leurs appétits sont sensuels.


Des carnivores boulimiques
Ne précisons pas les défauts
Leurs maxillaires gymnastiques
Attaquent divers animaux.


Parlons du charme féminin
Qui d’un seul regard vous séduit
Et dont on aime les venins
Certains poisons sont de beaux fruits


Pensons aussi aux élégantes
Dont les parures ont tant d’esprit
Que par des pensées transparentes
Les observer vous pervertit.


Imaginons les immobiles
Qui sans excès de mouvement
Expriment en des grâces fragiles
Quelque fugace enchantement.


Et si de plus on veut rimer
Sur ces beautés de la nature
Le poète doit s’escrimer
À ciseler quelques parures.


Car sous des voiles de pudeur
Naviguent des imaginaires
Qui accaparent le rimeur
Désertant les proses ordinaires.


Et viennent en ses rêves des roses
En bouquets de chaudes couleurs
Des sentiments prenant des poses
Quand les césures fendent les cœurs


Mais revenons à nos moutons
L’ovin commun est pacifique
D’Aristote ignorant le ton
Il se fout de la rhétorique.


Et donc, un jour, une bergère
Qui avait laineuse toison
Pour de la musique légère
Rêvait d’idéal diapason.


Or comme il n’avait rien à faire
Un touriste aimant le rural
À la demoiselle pour plaire
Sortit un argument banal.


La jeune fille aimant Bernard
Qui, des ovins, cardait la laine,
Connaissait bien le traquenard
Menant à une joie certaine.


Au touriste elle dit messire
Vous me montrez un simple atout
Mon ami m’aime et me désire
Avec un objet bien moins mou.


L’errant reprenant ses périples
Se dit allons chercher ailleurs
Cette muse veut des disciples
Montrant une extrême vigueur.


Les ouvrages philosophiques
Ne me donnant pas de bonheur
Trouvons une dame magique
M’inspirant un peu de chaleur.


Je ne vous dirai pas la suite
Car la rencontre enfin survint
Je tairai aussi sa conduite
Digne d’Éros ce grand coquin.


Mais le temps écornant les pages
Des éphémérides d’amants
Elle ou lui ne restant pas sages
S’encornèrent mutuellement.


Multipliant les partenaires
Les fidélités furent étranges
Et des envies trop libertaires
Incitèrent aux nombreux échanges.


Un psychologue qui passait
Dit dans l’excès de liberté
L’indiscipline se complaît
À singer notre société.


Vous vivrez donc en dépendance
L’un et l’autre s’humanisant
Afin de cultiver la chance
D’un bonheur se stabilisant.


Et comme l’a dit Aristote
L’homme est animal politique
Un sot rencontrant une idiote
Peut trouver un amour unique.


Permettez que je me retire
J’ai un caquelon sur le feu
Et puis je ne saurais faire pire
Mon clavier devient paresseux.







Idem a Gabrielle
Gaby
 

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