Sonnet Une vie à l'échelle des bleus que l'on colmate

Salut Zoé, top lecture, beaucoup de chose à dire sur ce feu d'artifice philosophique, en attendant le contempler exploser de partout ça me suffit...

Merci Zoé l'artificière !

sourire

Vu que tu n'as que peu de retour, je me multiplie avec plaisir 😂

Où s'égrènent les vents se frottent les prunelles
( À nos noirs tourments on oublie le soleil )
Vois la dune au déclin le sable y est en pleurs
( le temps sans lendemain fait pleurer bien des heures )
Son grain de peau tanné vante aux folles ampleurs
( A trop être exposée à tant de beau-parleur )
L'espace d'un soupir l'ombrage des tonnelles.
( On voudrait bien souffler sans qu'un feu vous harcèle )

Corps rompu par le fer des armures charnelles
( Qu'est ce qu'il a mon air ô yeux superficiels )
L'âme erre sous les jougs d'un ciel aux airs hâbleurs
( j'ai bien plus d'oxygène que tous ces séducteurs )
Fi des rives du Styx ! de ces hères trembleurs
( prenant pastilles vicks mon corps laissant rêveur 😂 )
Renaîtront d'un vert tige au printemps ses attelles.
( lorsque c'est mon esprit qui me rend aussi belle 😂 )

Juste un filet de temps l'espace et l'acrobate
( j'aime à ces impatients de toucher ce qu'ils matent )
Qui file, une étincelle accrochée à la patte ;
( les renvoyer au bal des idées qu'ils se tâtent )
La vie au nid sourit quand sanglote l'oiseau...
( ils trouveront là-bas des filles pour idiots 😂 )

La nonchalance au bras d'une hanche balance
( A quand viendra l'égard qui mérite ma chance 😂 )
D'un aveu le regard qui d'un vœu se fait lance
( qui pincera mon coeur non mes fesses, offense ! )
Mourir à deux ceints d'ambre et de tendre rose eau...
( Mon amour est plus vaste qu'aux tombeurs leur cerveau )

Sourire

Bonjour et merci pour ce texte. Je me suis simplement laissé porter par le plaisir des mots qui jaillissent en un sonnet intense.

Où s'égrènent les vents se frottent les prunelles
Vois la dune au déclin le sable y est en pleurs
Son grain de peau tanné vante aux folles ampleurs
L'espace d'un soupir l'ombrage des tonnelles.

Corps rompu par le fer des armures charnelles
L'âme erre sous les jougs d'un ciel aux airs hâbleurs
Fi des rives du Styx ! de ces hères trembleurs
Renaîtront d'un vert tige au printemps ses attelles.

Juste un filet de temps l'espace et l'acrobate
Qui file, une étincelle accrochée à la patte ;
La vie au nid sourit quand sanglote l'oiseau...

La nonchalance au bras d'une hanche balance
D'un aveu le regard qui d'un vœu se fait lance
Mourir à deux ceints d'ambre et de tendre rose eau...

Un sonnet superbe !

Lecture magnifique
En un rythme harmonieux
Un sonnet si magique
Qu'il nous très rend heureux
Et nous fait l'apprécier
Par sa belle élégance
Grand Merci chère Zoé
Pour autant de fragrance

J'ai beaucoup aimé
Amitiés