Hors ligne
Les caresses permettent d’apprécier avec plus d’exactitude l’infini
Sur le signe de tes lèvres l’écriture médite ses marges
Les mains arrondissent sur tes seins la soif implacable des soleils
Dans ton entre-jambe un oiseau dévore les profondeurs rêvées par la lumière
La pensée s’étrangle doucement quand tu retournes tes hanches
Un serpent monte par tes cuisses pour lécher les étoiles
Si tu te laisses glisser tu tourmentes le temps en lui infligeant ta peau
Dans ton haleine le désir boit sa potion d’anges et d’écailles
Ceinte tu exhales par la bouche un cœur dévoré par un cœur dévoré
Ta lingerie se moque des feux rouges des feux verts
Chaque pièce de moins me chatouille le sourire du diable
Laisse la dernière pour que le désir souffre un éternel au-delà
La saveur des fruits macérés de la chair des intimités acides
Le croc de ton linge le plus intime ton brouillard de tigre fluctuant
déversent les mille couleurs tranchantes des poissons intouchables
Baisée mordue sucée dévorée dépeignée agitée
Illuminée reflétée resplendie irisée constellée balancée
Sur le tremplin que le rire dessine d’un bout de l’univers à l’autre
Frôler boire ouvrir clouer lécher chercher arpéger
Hanches lèvres entrejambe seins cuisses chevilles gazelles
Quel fouillis dans le mystique kaléidoscope des délectations
Les non-sens du plaisir chatouillent le langage attrapé par surprise
Les sueurs mélangées s’infiltrent entre les intervalles des mots
L’eau la plus cristalline adore ici nos pronoms
Sur le signe de tes lèvres l’écriture médite ses marges
Les mains arrondissent sur tes seins la soif implacable des soleils
Dans ton entre-jambe un oiseau dévore les profondeurs rêvées par la lumière
La pensée s’étrangle doucement quand tu retournes tes hanches
Un serpent monte par tes cuisses pour lécher les étoiles
Si tu te laisses glisser tu tourmentes le temps en lui infligeant ta peau
Dans ton haleine le désir boit sa potion d’anges et d’écailles
Ceinte tu exhales par la bouche un cœur dévoré par un cœur dévoré
Ta lingerie se moque des feux rouges des feux verts
Chaque pièce de moins me chatouille le sourire du diable
Laisse la dernière pour que le désir souffre un éternel au-delà
La saveur des fruits macérés de la chair des intimités acides
Le croc de ton linge le plus intime ton brouillard de tigre fluctuant
déversent les mille couleurs tranchantes des poissons intouchables
Baisée mordue sucée dévorée dépeignée agitée
Illuminée reflétée resplendie irisée constellée balancée
Sur le tremplin que le rire dessine d’un bout de l’univers à l’autre
Frôler boire ouvrir clouer lécher chercher arpéger
Hanches lèvres entrejambe seins cuisses chevilles gazelles
Quel fouillis dans le mystique kaléidoscope des délectations
Les non-sens du plaisir chatouillent le langage attrapé par surprise
Les sueurs mélangées s’infiltrent entre les intervalles des mots
L’eau la plus cristalline adore ici nos pronoms