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Poème Vive le vent, vive le vent pervers

Peniculo

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#1
Vive le vent, vive le vent pervers…


Ce matin-là le vent soulevait les textiles
Et Léa qui pensait les culottes futiles,
Dévoilée par le flux de l’Éole indiscret
Exposa ses rondeurs et son jardin secret.

De votre nudité ma chère cette bise
Révèle sans pudeur la belle friandise
Et je dois l’avouer ce zéphyr diabolique
Provoque de mon corps l’essor anatomique.

Et pour votre buisson frisé aimablement
J’aurais bien une idée de divertissement
Il vous faut le vouloir car jamais je n’impose
À une hésitation de pratiquer la chose.

Monsieur, à peine sortant d’un relatif carême
Ne me déplairait pas une douceur extrême
Et si votre vigueur est sœur d’une constance
Je céderai ravie à la tendre instance.

Malgré la forte brise, en un abri propice,
Nous sûmes nous offrir le naturel délice
Et le souffle incitant à garder nos chaleurs
Nous nous sommes usés en multiples bonheurs.

Léa me dit monsieur cela fut délectable
Pour combattre le vent la chose est admirable
Je vous donne ma carte et quand vous le pourrez
Venez à la maison vous récidiverez.

Ainsi dit, son appel étant irrésistible
Je fis ce qu’il fallait pour être disponible
Avec assez de temps pour des jeux qui sans doute
Inciteraient l’envie à reprendre la route.

Hélas au pied du mur l’instrument se désiste
À la juste croissance il faiblit et résiste
Je ne le comprends plus devant de tels atouts
La forme nécessaire lui manque ; voila tout !

Léa intellectuelle ayant fait des études
Me dit j’ai la raison de votre inaptitude
Ce n’est qu’une question de vent insuffisant
Éole même modeste serait énergisant.

Aussitôt elle sort un grand ventilateur
D'Artificielle brise généreux donateur
Et mon anatomie amatrice de brise
Par l’envie de Léa se trouve soudain prise.

L’appareil savant a diverses vitesses
En augmentant le flux on obtient des prouesses
Et Léa s’amusant à tourner le bouton
Réjouit ses envies en me rendant glouton.

L’épuisement atteint nous coupons l’appareil
Au magasin du coin je cherche le pareil
Puisque le vent me rend à ce point agréable
J’en garde toujours un pour me montrer aimable.

Et depuis ma terreur mon abomination
C’est que mon appareil refuse l’action
Pour une sotte grève d’E.D.F. contestant
Au moment où je dois me montrer insistant.




 

Moïse Wolff

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29 Octobre 2018
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#2
Contrairement au personnage de ce récit, Don Quichotte de la Mancha combattait les "moulins à vent"
Mais sans doute avait il d'autres préoccupations ! joli partage Peniculo.
 

Peniculo

Grand poète
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#3
Merci de vos commentaires flatteurs

En ce qui concerne Don Quichotte les moulins à vent n'était qu'une façon de compenser son handicap , je crois l'avoir jadis expliqué au siècle dernier.

Détail que l’on cache !

Don Quichotte dit-on adorait Dulcinée
Mais on ne sait pas tout sur le grand hidalgo
Et sur son compagnon qui se nommait Sancho,
Quelques secrets gâchèrent sa grande destinée.

Que ce soit au coucher ou dans la matinée
Il gardait son armure enfilée sur son dos
Ne retirant que peu ce protecteur capot
Sa belle rarement se trouvait câlinée.

Sancho de sa beauté fut le consolateur
Car sans être idéal il était amateur
Des jeux qui de la dame ornaient la solitude

Elle disait de lui il est fort délicat
Mais ne commentant pas sa lascive attitude,
Elle ne sut jamais ce que Sancho pensa!
 

Oyem

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#4
Vive le vent, vive le vent pervers…


Ce matin-là le vent soulevait les textiles
Et Léa qui pensait les culottes futiles,
Dévoilée par le flux de l’Éole indiscret
Exposa ses rondeurs et son jardin secret.


De votre nudité ma chère cette bise
Révèle sans pudeur la belle friandise
Et je dois l’avouer ce zéphyr diabolique
Provoque de mon corps l’essor anatomique.


Et pour votre buisson frisé aimablement
J’aurais bien une idée de divertissement
Il vous faut le vouloir car jamais je n’impose
À une hésitation de pratiquer la chose.


Monsieur, à peine sortant d’un relatif carême
Ne me déplairait pas une douceur extrême
Et si votre vigueur est sœur d’une constance
Je céderai ravie à la tendre instance.


Malgré la forte brise, en un abri propice,
Nous sûmes nous offrir le naturel délice
Et le souffle incitant à garder nos chaleurs
Nous nous sommes usés en multiples bonheurs.


Léa me dit monsieur cela fut délectable
Pour combattre le vent la chose est admirable
Je vous donne ma carte et quand vous le pourrez
Venez à la maison vous récidiverez.


Ainsi dit, son appel étant irrésistible
Je fis ce qu’il fallait pour être disponible
Avec assez de temps pour des jeux qui sans doute
Inciteraient l’envie à reprendre la route.


Hélas au pied du mur l’instrument se désiste
À la juste croissance il faiblit et résiste
Je ne le comprends plus devant de tels atouts
La forme nécessaire lui manque ; voila tout !


Léa intellectuelle ayant fait des études
Me dit j’ai la raison de votre inaptitude
Ce n’est qu’une question de vent insuffisant
Éole même modeste serait énergisant.


Aussitôt elle sort un grand ventilateur
D'Artificielle brise généreux donateur
Et mon anatomie amatrice de brise
Par l’envie de Léa se trouve soudain prise.


L’appareil savant a diverses vitesses
En augmentant le flux on obtient des prouesses
Et Léa s’amusant à tourner le bouton
Réjouit ses envies en me rendant glouton.


L’épuisement atteint nous coupons l’appareil
Au magasin du coin je cherche le pareil
Puisque le vent me rend à ce point agréable
J’en garde toujours un pour me montrer aimable.


Et depuis ma terreur mon abomination
C’est que mon appareil refuse l’action
Pour une sotte grève d’E.D.F. contestant
Au moment où je dois me montrer insistant.





Un moment de lecture très amusant!
 
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