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Sonnet << Voilà quinze ans déjà... >>

chessmec

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#1
<< Voilà quinze ans déjà... >>

La mort d'un être cher nous laisse des douleurs,
Qui ne s'estompent pas au fil du temps qui passe.
On pleure dans sa chair la mort comme une impasse,
Qui marche dans nos pas à l'ombre de nos pleurs...

De tous les disparus qui perdaient leurs couleurs,
En mon père j'ai cru, un jour, revoir sa face,
Qu'il reviendrait me voir, qu'il referait surface,
A l'aune d'un des soirs où j'écris mes malheurs...

Mais de ce père-là, je ne porte le nom,
Ne lui ressemblant pas, n'ayant point son renom,
Il est parti sans moi près du Père Éternel...

Je n'ose même pas aller fleurir sa tombe,
Je pleure son trépas, son souvenir me plombe,
Voilà quinze ans déjà qu'est mort mon paternel...

13 mai 2019
 

personne

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#3
Touchant et très émouvant, et comme dit RougePivoine : Ces douleurs jamais éteintes... :(:confused:
 
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#4
<< Voilà quinze ans déjà... >>

La mort d'un être cher nous laisse des douleurs,
Qui ne s'estompent pas au fil du temps qui passe.
On pleure dans sa chair la mort comme une impasse,
Qui marche dans nos pas à l'ombre de nos pleurs...

De tous les disparus qui perdaient leurs couleurs,
En mon père j'ai cru, un jour, revoir sa face,
Qu'il reviendrait me voir, qu'il referait surface,
A l'aune d'un des soirs où j'écris mes malheurs...

Mais de ce père-là, je ne porte le nom,
Ne lui ressemblant pas, n'ayant point son renom,
Il est parti sans moi près du Père Éternel...

Je n'ose même pas aller fleurir sa tombe,
Je pleure son trépas, son souvenir me plombe,
Voilà quinze ans déjà qu'est mort mon paternel...

13 mai 2019
Merci tony pour ce sonnet
Je pleure son trépas, son souvenir me plombe.
Quel beau résumé
Amicalement
Gaby
 

chessmec

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#6


La douleur ne s’estompe que très lentement
Après que l'oubli aura repris le dessus
Votre père vous admire assurément

Avec ce pur sonnet qu'il a déjà reçu

:cool:
Merci Cerf volant d'avoir été aussi réactif par votre délicieux quatrain non intrusif ! Bonne journée à vous !
 

chessmec

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#7
Touchant et très émouvant, et comme dit RougePivoine : Ces douleurs jamais éteintes... :(:confused:
Merci chère Personne pour ton soutien et ton passage... Notre coeur regorge de ces douleurs jamais éteintes... Pourtant, il continue de battre en mémoire de nos chers disparus ! Bonne journée pleine de soleil !
 

Moïse Wolff

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#10
La perte d'un parent est un moment terrible, on reste touchés toute notre vie.
Joliment versifié cher Tony !

Moïse
 

Victoria5983

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#11
<< Voilà quinze ans déjà... >>

La mort d'un être cher nous laisse des douleurs,
Qui ne s'estompent pas au fil du temps qui passe.
On pleure dans sa chair la mort comme une impasse,
Qui marche dans nos pas à l'ombre de nos pleurs...

De tous les disparus qui perdaient leurs couleurs,
En mon père j'ai cru, un jour, revoir sa face,
Qu'il reviendrait me voir, qu'il referait surface,
A l'aune d'un des soirs où j'écris mes malheurs...

Mais de ce père-là, je ne porte le nom,
Ne lui ressemblant pas, n'ayant point son renom,
Il est parti sans moi près du Père Éternel...

Je n'ose même pas aller fleurir sa tombe,
Je pleure son trépas, son souvenir me plombe,
Voilà quinze ans déjà qu'est mort mon paternel...

13 mai 2019
bien triste ton hommage au paternel...mais sois certain qu'il marche et dans tes pas et près de toi ....amitiés Vic ...ma mère (partie il y a 42 ans) est toujours près de moi elle avait 52 ans quand elle m'a quitté je trouvais cela tellement injuste
 

chessmec

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#12
Moise, Victoria, merci de votre passage et de votre commentaire affable ! Bonne journée à vous deux !
 

astree84

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#13
<< Voilà quinze ans déjà... >>

La mort d'un être cher nous laisse des douleurs,
Qui ne s'estompent pas au fil du temps qui passe.
On pleure dans sa chair la mort comme une impasse,
Qui marche dans nos pas à l'ombre de nos pleurs...

De tous les disparus qui perdaient leurs couleurs,
En mon père j'ai cru, un jour, revoir sa face,
Qu'il reviendrait me voir, qu'il referait surface,
A l'aune d'un des soirs où j'écris mes malheurs...

Mais de ce père-là, je ne porte le nom,
Ne lui ressemblant pas, n'ayant point son renom,
Il est parti sans moi près du Père Éternel...

Je n'ose même pas aller fleurir sa tombe,
Je pleure son trépas, son souvenir me plombe,
Voilà quinze ans déjà qu'est mort mon paternel...

13 mai 2019
Vous ne porter pas son nom, vous espérez sa visite , votre coeur souhaite tellement fort sa reconnaissance, qu'il vous accepte en tant que fils, dans vos veines coule son sang, son ADN vous marque à jamais; alors faites donc le premier pas, allez sur sa tombe et fleurissez la, laisser votre empreinte, il est aussi à vous! votre âme trouvera une certaine paix, prenez votre place, elle vous appartient!
Emie
 
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