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Histoire Résumée de l’ébénisterie
Une baronne solitaire
Dans son grand lit à baldaquin
Était restée célibataire
Sans un amant sans un coquin
Elle avait quelquefois envie
Mais se méfiant du viril
Elle voulait être assouvie
Sans courir le moindre péril.
Elle vit dans l’écho local
Qu’on trouvait chez un ébéniste
Un appareil phénoménal
Pour le doux plaisir égoïste
Il s’agit d’un godemichet
Lui dit l’artisan prêt à vendre
Vous ne sauriez mieux dénicher
Il est en bois mais il est tendre.
Voici des essences diverses
Choisissez sur quelques dessins
De dix bois je fais le commerce
Ils sont plaisants autant que sains
Pour le calibre je propose
Que vous regardiez mon outil
Voyez si ma taille s’impose
Je peux plus grand ou plus petit.
La comtesse ne fut pas séduite
Ni attirée par son objet
Pour la manuelle poursuite
Elle prit un moyen sujet;
De chêne vieux et bien poli
Il servit si bien la comtesse
Que sous le baldaquin joli
Elle s’octroya maintes caresses
Hélas l’ébéniste charmé
Par la comtesse délicate
Aurait bien aimé s’affirmer
Lui faire chanter magnificat
Sa solitude hélas m’irrite
Pour la revoir à l’atelier
Je vais envoyer des termites
Dévaster son godemichet.
La belle revint en disant
Un autre achat m’est nécessaire
Car mon outil agonisant
En sciure s’est fait la paire
Comtesse étant en pénurie
Voudriez-vous en attendant
Venir tester dans ma scierie
Un objet chaud et bien vivant.
La dame se dit après tout
L’ignorance est antipathique
Le naturel a ses atouts
Essayons l’humain priapique.
La comtesse fut enchantée
Des soins dont elle fut le sujet
Mais fut soudain déconcertée
Quand ramollit le bel objet
L’ébéniste lui dit comtesse
Normale est perte de vigueur
Si vous me montrez votre adresse
Vous réveillerez mon ardeur.
Le bois a quelques avantages
Que l’humain ne saurait avoir
Après un grand nombre d’hommages
Le repos devient un devoir.
Mais fi des dames fainéantes
Qui n’ont pas de soins attentifs
Les gourmandes et les accueillantes
Vont aux bonheurs répétitifs
Ainsi dans de nombreux villages
On vit résider des termites
Les ébénistes un peu volages
Eurent ensuite des visites
Les appareils pour solitaires
Furent gardés comme complément
Pour que le mâle déficitaire
Repose parfois l’instrument
La termite perdit sa gloire
Quand le bois fut un jour traité
Mais apparut en fin d’histoire
Le morpion : quelle calamité !
Une baronne solitaire
Dans son grand lit à baldaquin
Était restée célibataire
Sans un amant sans un coquin
Elle avait quelquefois envie
Mais se méfiant du viril
Elle voulait être assouvie
Sans courir le moindre péril.
Elle vit dans l’écho local
Qu’on trouvait chez un ébéniste
Un appareil phénoménal
Pour le doux plaisir égoïste
Il s’agit d’un godemichet
Lui dit l’artisan prêt à vendre
Vous ne sauriez mieux dénicher
Il est en bois mais il est tendre.
Voici des essences diverses
Choisissez sur quelques dessins
De dix bois je fais le commerce
Ils sont plaisants autant que sains
Pour le calibre je propose
Que vous regardiez mon outil
Voyez si ma taille s’impose
Je peux plus grand ou plus petit.
La comtesse ne fut pas séduite
Ni attirée par son objet
Pour la manuelle poursuite
Elle prit un moyen sujet;
De chêne vieux et bien poli
Il servit si bien la comtesse
Que sous le baldaquin joli
Elle s’octroya maintes caresses
Hélas l’ébéniste charmé
Par la comtesse délicate
Aurait bien aimé s’affirmer
Lui faire chanter magnificat
Sa solitude hélas m’irrite
Pour la revoir à l’atelier
Je vais envoyer des termites
Dévaster son godemichet.
La belle revint en disant
Un autre achat m’est nécessaire
Car mon outil agonisant
En sciure s’est fait la paire
Comtesse étant en pénurie
Voudriez-vous en attendant
Venir tester dans ma scierie
Un objet chaud et bien vivant.
La dame se dit après tout
L’ignorance est antipathique
Le naturel a ses atouts
Essayons l’humain priapique.
La comtesse fut enchantée
Des soins dont elle fut le sujet
Mais fut soudain déconcertée
Quand ramollit le bel objet
L’ébéniste lui dit comtesse
Normale est perte de vigueur
Si vous me montrez votre adresse
Vous réveillerez mon ardeur.
Le bois a quelques avantages
Que l’humain ne saurait avoir
Après un grand nombre d’hommages
Le repos devient un devoir.
Mais fi des dames fainéantes
Qui n’ont pas de soins attentifs
Les gourmandes et les accueillantes
Vont aux bonheurs répétitifs
Ainsi dans de nombreux villages
On vit résider des termites
Les ébénistes un peu volages
Eurent ensuite des visites
Les appareils pour solitaires
Furent gardés comme complément
Pour que le mâle déficitaire
Repose parfois l’instrument
La termite perdit sa gloire
Quand le bois fut un jour traité
Mais apparut en fin d’histoire
Le morpion : quelle calamité !
