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Ile aux moines
Sur un sentier de campagne
Fait d'ombres et de pierres,
Chacun marche pas à pas
Sous les pins, près des bruyères
Et sourd la lumière diaphane
Que nos pas sonnent lourds
Sur cette terre ambrée,
Où règne le silence des vagues,
Des ondes assoupies
Sur cette île d'autrefois,
Deux magnolias grandissent
Qui se mêlent aux fragrants
Ces deux êtres demeurent
Au-dessus de l'instant
Tout pend de leurs ramures
La saveur du champ
L'histoire de leurs racines
L'odeur sucrée de l'écorce
Le son des noces blanches
Transformés à chaque son
Par la fleur de l'écume
Dans l'existence close
Ils savent le siècle passé
Pour l'avoir traversé,
Et le temps s'immobilise...
Un coin de ciel prend feu
Les couleurs du jour se couchent
Et l'or promis au pourpre du soir
Dort dans le calme de la cour
Et le vent naufragé
Chuchote une prière
Se fait l'écho du verbe
Se fait l'écho des sens
Qui revient de l'absence
Comme de l'embarcadère
Subsiste encore un peu
Une bruine légère...
Naji OKBA.
Sur un sentier de campagne
Fait d'ombres et de pierres,
Chacun marche pas à pas
Sous les pins, près des bruyères
Et sourd la lumière diaphane
Que nos pas sonnent lourds
Sur cette terre ambrée,
Où règne le silence des vagues,
Des ondes assoupies
Sur cette île d'autrefois,
Deux magnolias grandissent
Qui se mêlent aux fragrants
Ces deux êtres demeurent
Au-dessus de l'instant
Tout pend de leurs ramures
La saveur du champ
L'histoire de leurs racines
L'odeur sucrée de l'écorce
Le son des noces blanches
Transformés à chaque son
Par la fleur de l'écume
Dans l'existence close
Ils savent le siècle passé
Pour l'avoir traversé,
Et le temps s'immobilise...
Un coin de ciel prend feu
Les couleurs du jour se couchent
Et l'or promis au pourpre du soir
Dort dans le calme de la cour
Et le vent naufragé
Chuchote une prière
Se fait l'écho du verbe
Se fait l'écho des sens
Qui revient de l'absence
Comme de l'embarcadère
Subsiste encore un peu
Une bruine légère...
Naji OKBA.