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Fidèle au rythme de son éternel tic-tac,
La petite aiguille fait sa ronde.
Chaque minute écoulée est une claque
Sur ton beau visage que l'angoisse inonde.
Sans mot dire, tu maudis cette solitude
Qui t'enserre de toutes les parts
Malgré le bruyant défilé de la multitude
Qui n'a pour toi que de furtifs regards.
Fébriles, tes doigts effilés s'impatientent
Et en vain interrogent ton petit écran,
Muet complice de cette pénible attente,
Ce tourment sans cesse grandissant.
Bientôt se meurt l'éclat rassurant du jour
Et naissent dans les rues des lueurs dorées
Qui transpercent ton cœur gros et lourd
D'où suinte une colère à peine réprimée
Et comme tu te perds à travers la vitrine,
Un torrent de larmes s'agite dans ta poitrine,
Prêt à s'échapper de tes beaux yeux verts
Comme un volcan, comme un geyser.
Enfin lasse de ton supplice,
D'un soupir tu éteins tes espoirs
Et bien voilée par un sourire factice,
T'enfuis loin de ton maudit rencart
Seule dans ton lit tout à l'heure,
Dans l'eau encore trouble de tes pensées,
Tu regarderas danser d'un air moqueur
L'amer souvenir de ta longue journée.
Serrant comme un amant un coussin dans tes bras,
Tu laisseras alors jaillir de tes beaux yeux verts
Deux longs Nils, couleur de mascara,
Comme deux volcans, comme deux geysers.
La petite aiguille fait sa ronde.
Chaque minute écoulée est une claque
Sur ton beau visage que l'angoisse inonde.
Sans mot dire, tu maudis cette solitude
Qui t'enserre de toutes les parts
Malgré le bruyant défilé de la multitude
Qui n'a pour toi que de furtifs regards.
Fébriles, tes doigts effilés s'impatientent
Et en vain interrogent ton petit écran,
Muet complice de cette pénible attente,
Ce tourment sans cesse grandissant.
Bientôt se meurt l'éclat rassurant du jour
Et naissent dans les rues des lueurs dorées
Qui transpercent ton cœur gros et lourd
D'où suinte une colère à peine réprimée
Et comme tu te perds à travers la vitrine,
Un torrent de larmes s'agite dans ta poitrine,
Prêt à s'échapper de tes beaux yeux verts
Comme un volcan, comme un geyser.
Enfin lasse de ton supplice,
D'un soupir tu éteins tes espoirs
Et bien voilée par un sourire factice,
T'enfuis loin de ton maudit rencart
Seule dans ton lit tout à l'heure,
Dans l'eau encore trouble de tes pensées,
Tu regarderas danser d'un air moqueur
L'amer souvenir de ta longue journée.
Serrant comme un amant un coussin dans tes bras,
Tu laisseras alors jaillir de tes beaux yeux verts
Deux longs Nils, couleur de mascara,
Comme deux volcans, comme deux geysers.