Hors ligne
A terre dormait un toit
Sur mon chemin de promenade
J’ai découvert un beau matin,
Un toit moussu qui, d’une œillade
M’a dit bonjour d’un air mutin.
D’un pas léger, d’aventurière
Me suis assise auprès de lui ;
Il est très vieux, l’allure fière,
M’a confier mourir d’ennui.
L’intrigante ronce agrippée
Ne lui laisse pas de répits,
Si bien qu’il en a la nausée
Voyant ses murs tous décrépits.
Qui donc viendra à sa rescousse
Pour le tirer de sa torpeur ?
Peut-être moi si je retrousse
Mes manches avec foi et ardeur !
Il fut jadis, de la Bastide,
Le protecteur des quatre murs,
Ne pliant point au vent aride
Aux neiges lourdes aux rayons purs.
Janine Ravel Avril 2021.
Sur mon chemin de promenade
J’ai découvert un beau matin,
Un toit moussu qui, d’une œillade
M’a dit bonjour d’un air mutin.
D’un pas léger, d’aventurière
Me suis assise auprès de lui ;
Il est très vieux, l’allure fière,
M’a confier mourir d’ennui.
L’intrigante ronce agrippée
Ne lui laisse pas de répits,
Si bien qu’il en a la nausée
Voyant ses murs tous décrépits.
Qui donc viendra à sa rescousse
Pour le tirer de sa torpeur ?
Peut-être moi si je retrousse
Mes manches avec foi et ardeur !
Il fut jadis, de la Bastide,
Le protecteur des quatre murs,
Ne pliant point au vent aride
Aux neiges lourdes aux rayons purs.
Janine Ravel Avril 2021.