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Affable est l’homme à fables ?
C’était la vérité La Fontaine a raison
Les hommes sont changeants ainsi que les saisons
Et dans ses comédies à cent actes divers
La scène où il les met n’est que notre univers.
Pour instruire les hommes il se sert d’animaux
Soulignant leurs talents mais condamnant leurs maux
Et bien qu’au père Ésope il ait pris quelques pages
Son imitation n’est pas un esclavage.
Sa dent peut être dure mais ses traits délicats
Moralisent souvent en gommant nos tracas
Si la morale nue apporte de l’ennui
La fable élégamment lui donne son appui.
Il fait de l’animal des images de l’homme
Son crayon fort précis n’a pas besoin de gomme
Et sachant transformer le vice en ridicule
Les défauts de son temps deviennent majuscules.
On l’accusa parfois d’une belle inconstance
Les fables étant pourvues de quelque outrecuidance
Mais il le dit lui même avec subtilité
Un excès de sagesse ombre la qualité.
En ces sortes d’écrits il faut instruire et plaire
Car conter pour conter lui semble peu d’affaire
Et peignant ses idées par des traits délicats
Ses animaux nous font rire de leurs tracas
Il n’est pas cartésien et donc il imagine
Que l’animal est plus qu’une simple machine
Et il fait percevoir la satire de son temps
Dans un monde où le lion est le seul important
Mais elle est fort légère à la censure soumise
Quelques moralités ne pouvant être admises
Mettre en son siècle Ésope était une aventure
S’en inspirant un peu Jean y mit des dorures.
Et voila donc pourquoi on sait tous une fable
Le génie de cet homme étant ineffaçable
Les Renards les corbeaux les lions et les rats
Ont des enseignements que le temps n’oubliera.
C’était la vérité La Fontaine a raison
Les hommes sont changeants ainsi que les saisons
Et dans ses comédies à cent actes divers
La scène où il les met n’est que notre univers.
Pour instruire les hommes il se sert d’animaux
Soulignant leurs talents mais condamnant leurs maux
Et bien qu’au père Ésope il ait pris quelques pages
Son imitation n’est pas un esclavage.
Sa dent peut être dure mais ses traits délicats
Moralisent souvent en gommant nos tracas
Si la morale nue apporte de l’ennui
La fable élégamment lui donne son appui.
Il fait de l’animal des images de l’homme
Son crayon fort précis n’a pas besoin de gomme
Et sachant transformer le vice en ridicule
Les défauts de son temps deviennent majuscules.
On l’accusa parfois d’une belle inconstance
Les fables étant pourvues de quelque outrecuidance
Mais il le dit lui même avec subtilité
Un excès de sagesse ombre la qualité.
En ces sortes d’écrits il faut instruire et plaire
Car conter pour conter lui semble peu d’affaire
Et peignant ses idées par des traits délicats
Ses animaux nous font rire de leurs tracas
Il n’est pas cartésien et donc il imagine
Que l’animal est plus qu’une simple machine
Et il fait percevoir la satire de son temps
Dans un monde où le lion est le seul important
Mais elle est fort légère à la censure soumise
Quelques moralités ne pouvant être admises
Mettre en son siècle Ésope était une aventure
S’en inspirant un peu Jean y mit des dorures.
Et voila donc pourquoi on sait tous une fable
Le génie de cet homme étant ineffaçable
Les Renards les corbeaux les lions et les rats
Ont des enseignements que le temps n’oubliera.