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Tes soupirs sur mon coeur me rendent appaisée
Les draps de notre lit dans un coin réfugiés
Sont encor effrayés de la joute effrénée
Qui dans un cri brûlant s'est à peine achevée
Le souffle éteint, à bout de forces je demeure
Allongée sur ce lit berçant ta tête en pleurs
A peine je contiens les battements d'un coeur
Qui chante à ton oreille et rythme le bonheur
Les pensées dérivantes et le corps alangui
Je sens couler en moi cette douce apathie
Qui vient au corps repu quand de ses appétits
Il ne demeure plus qu'un souvenir groggy
Ma bouche vient chercher à la tienne un peu d'air
Ma tendresse te coule dessus les maxillaires
Ma sublime amazone et ma belle sorcière
De tes bras amoureux je reste prisonnière
Les draps de notre lit dans un coin réfugiés
Sont encor effrayés de la joute effrénée
Qui dans un cri brûlant s'est à peine achevée
Le souffle éteint, à bout de forces je demeure
Allongée sur ce lit berçant ta tête en pleurs
A peine je contiens les battements d'un coeur
Qui chante à ton oreille et rythme le bonheur
Les pensées dérivantes et le corps alangui
Je sens couler en moi cette douce apathie
Qui vient au corps repu quand de ses appétits
Il ne demeure plus qu'un souvenir groggy
Ma bouche vient chercher à la tienne un peu d'air
Ma tendresse te coule dessus les maxillaires
Ma sublime amazone et ma belle sorcière
De tes bras amoureux je reste prisonnière
