- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 3,566
- J'aime
- 6,153
- Points
- 173
- Age
- 85
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
		
	Ah ! les sonnets hélas ne sont plus ce qu’ils furent
les étoiles nouvelles ont perdu leur dorure !
Les Conquérants du rien !
Tel le fait l’ignorant se trouvant sans égal
Des prétendants ayant une audace certaine
Virent en la politique une rentable aubaine
Et osèrent chercher en l’urne l’idéal.
La tâche n’étant pas qu’un honneur national
Il eut fallu œuvrer sans sottise sans haine
Siéger pour préparer une France prochaine
N’ayant pas à rougir d’un déclin infernal.
Mais rare est la vertu chez l’homme politique
Maintenant il ne sait gérer l’économique
Paresseux ou bien nul ils est rémunéré.
Faut-il un vent puissant venant d’urnes nouvelles
Poussant notre pays vers un espoir doré
Pour qu’un peuple votant à la fin se rebelle !
Les Consternants du tout
Comme un flot démago à l’idéal fatal
Des élus par hasard aux conneries suprêmes
Vérolent la république qui est devenue blême
Affectant le pays d’un malheur sans égal
Le déficit d’état leur étant bien égal
Ils excellent à mentir dès qu’ils sont à l’antenne
Ne sachant pas compter leurs prometteuses aubaines
Leurs sottes vantardises sont un permanent bal.
Leurs utopies vendant des lendemains magiques
Ils bernent tous ceux qui croient en leur politique
Pensant pouvoir sortir d’une vie minorée
Mais leurs idées hélas jamais consensuelles
De la réalité ayant tout ignoré
Viennent miner l’état de sottises nouvelles.
Les Conquérants de José-Maria de Heredia
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routierset capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré;
Ou, penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
								les étoiles nouvelles ont perdu leur dorure !
Les Conquérants du rien !
Tel le fait l’ignorant se trouvant sans égal
Des prétendants ayant une audace certaine
Virent en la politique une rentable aubaine
Et osèrent chercher en l’urne l’idéal.
La tâche n’étant pas qu’un honneur national
Il eut fallu œuvrer sans sottise sans haine
Siéger pour préparer une France prochaine
N’ayant pas à rougir d’un déclin infernal.
Mais rare est la vertu chez l’homme politique
Maintenant il ne sait gérer l’économique
Paresseux ou bien nul ils est rémunéré.
Faut-il un vent puissant venant d’urnes nouvelles
Poussant notre pays vers un espoir doré
Pour qu’un peuple votant à la fin se rebelle !
Les Consternants du tout
Comme un flot démago à l’idéal fatal
Des élus par hasard aux conneries suprêmes
Vérolent la république qui est devenue blême
Affectant le pays d’un malheur sans égal
Le déficit d’état leur étant bien égal
Ils excellent à mentir dès qu’ils sont à l’antenne
Ne sachant pas compter leurs prometteuses aubaines
Leurs sottes vantardises sont un permanent bal.
Leurs utopies vendant des lendemains magiques
Ils bernent tous ceux qui croient en leur politique
Pensant pouvoir sortir d’une vie minorée
Mais leurs idées hélas jamais consensuelles
De la réalité ayant tout ignoré
Viennent miner l’état de sottises nouvelles.
et le modèle du genre
Les Conquérants de José-Maria de Heredia
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos, de Moguer, routierset capitaines
Partaient, ivres d’un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré;
Ou, penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
 
				 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		 
 
		