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Poème d'amour Amour océanique

Thierry Cabot

Poète confirmé
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23 Juillet 2019
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Un homme
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#1
Devant lui, troublés,


Nous nous sommes envolés,


Mon amour, ma joie,





Les flots dans les yeux


Parmi l'adorable soie


Du sable et des cieux.





Comme face aux dunes,


Tantôt blanches, tantôt brunes,


Il gonfle ses eaux





Et de vague en vague,


Encerclé de cris d'oiseaux,


Galope... divague.





Fier océan neuf !


Juillet deux mille dix-neuf ;


A cette heure encore,





Nous, nous, si vivants !


O fécondité sonore !


O perles des vents !





Nous, beaux à renaître


Du pur délice d'un être ;


Nous, faits d'un baiser





Pendant que s'enroule


A nos mains pour tout oser,


L'explosive houle !





Rochers ombrageux,


Qui par d'invisibles jeux


Sculpte vos arêtes ?





Qui blesse un moment


Vos chaudes lignes secrètes


Sous le firmament ?





L'air salin, la brise...


Quelque chose au loin se brise


Au gré du ressac ;





Comme si, vertiges,


S'ouvrait tout à coup un lac


Chargé de prodiges !





Jeunes, nous voilà


Sans regarder au-delà,


Foulant la lumière.





Haut ! notre cimier,


Que ce soit toi, la première


Ou moi, le premier.





Orgueilleux panache,


Soleil dont l'or se détache


Sur nos cheveux bruns,





Salves de musique,


Souffles noyés des embruns,


Feu kinesthésique.





Nous nous aimons tant ;


O matin au cœur battant


Afin que frissonne





Toujours et toujours,


Comme jamais pour personne,


L'infini des jours !





Plage nue en fièvre


Avec le sel de ta lèvre,


Avec tous les dons.





Mêlés tout ensemble :


Aveux, rires, abandons,


Ciel qui nous ressemble.





Sans maux, ni linceul,


Ainsi brûlés seule à seul,


La mer est si vaste,





Si belle la foi


Qu'aucun limon ne dévaste,


Que rien ne déçoit ;





Si longue la fête


A redéployer, parfaite,


L'extase où l'on vit





Tandis que chaque onde,


Tel un flux inassouvi,


Nous rend pleins du monde.





Lou, des lendemains,


Eveille mille chemins


De fleurs et d'écume,





Cent trésors mouvants,


Plus folâtres qu'une plume,


D'éternels levants.





Là, les lichens mauves


S'habillent de lueurs fauves


Entre les cailloux.





Ici, près des lames,


Quelque déferlement doux


Aile toutes âmes.





Ma fée, en ton sein,


Je devine un grand dessein,


Une soif intacte.





O nœuds ! O décor !


Combien... combien le moindre acte


Scelle notre accord !





De quelle harmonie,


Fais-tu briller le génie,


L'extrême saison,





Ma reine, ma muse,


Qui danse vers l'horizon


D'un pas qui s'amuse ?





Comme un dieu géant,


Vois l'immortel océan


Animer le sable.





Le long des récifs,


On ne sait quoi d'impalpable


Met des tons lascifs.





Maint joyau, maint rêve


De sa flamme nous soulève.


Alors exalté,





Dans notre poitrine


Coule le sang de l'été.


O ma sœur marine !
 
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#2
Devant lui, troublés,


Nous nous sommes envolés,


Mon amour, ma joie,





Les flots dans les yeux


Parmi l'adorable soie


Du sable et des cieux.





Comme face aux dunes,


Tantôt blanches, tantôt brunes,


Il gonfle ses eaux





Et de vague en vague,


Encerclé de cris d'oiseaux,


Galope... divague.





Fier océan neuf !


Juillet deux mille dix-neuf ;


A cette heure encore,





Nous, nous, si vivants !


O fécondité sonore !


O perles des vents !





Nous, beaux à renaître


Du pur délice d'un être ;


Nous, faits d'un baiser





Pendant que s'enroule


A nos mains pour tout oser,


L'explosive houle !





Rochers ombrageux,


Qui par d'invisibles jeux


Sculpte vos arêtes ?





Qui blesse un moment


Vos chaudes lignes secrètes


Sous le firmament ?





L'air salin, la brise...


Quelque chose au loin se brise


Au gré du ressac ;





Comme si, vertiges,


S'ouvrait tout à coup un lac


Chargé de prodiges !





Jeunes, nous voilà


Sans regarder au-delà,


Foulant la lumière.





Haut ! notre cimier,


Que ce soit toi, la première


Ou moi, le premier.





Orgueilleux panache,


Soleil dont l'or se détache


Sur nos cheveux bruns,





Salves de musique,


Souffles noyés des embruns,


Feu kinesthésique.





Nous nous aimons tant ;


O matin au cœur battant


Afin que frissonne





Toujours et toujours,


Comme jamais pour personne,


L'infini des jours !





Plage nue en fièvre


Avec le sel de ta lèvre,


Avec tous les dons.





Mêlés tout ensemble :


Aveux, rires, abandons,


Ciel qui nous ressemble.





Sans maux, ni linceul,


Ainsi brûlés seule à seul,


La mer est si vaste,





Si belle la foi


Qu'aucun limon ne dévaste,


Que rien ne déçoit ;





Si longue la fête


A redéployer, parfaite,


L'extase où l'on vit





Tandis que chaque onde,


Tel un flux inassouvi,


Nous rend pleins du monde.





Lou, des lendemains,


Eveille mille chemins


De fleurs et d'écume,





Cent trésors mouvants,


Plus folâtres qu'une plume,


D'éternels levants.





Là, les lichens mauves


S'habillent de lueurs fauves


Entre les cailloux.





Ici, près des lames,


Quelque déferlement doux


Aile toutes âmes.





Ma fée, en ton sein,


Je devine un grand dessein,


Une soif intacte.





O nœuds ! O décor !


Combien... combien le moindre acte


Scelle notre accord !





De quelle harmonie,


Fais-tu briller le génie,


L'extrême saison,





Ma reine, ma muse,


Qui danse vers l'horizon


D'un pas qui s'amuse ?





Comme un dieu géant,


Vois l'immortel océan


Animer le sable.





Le long des récifs,


On ne sait quoi d'impalpable


Met des tons lascifs.





Maint joyau, maint rêve


De sa flamme nous soulève.


Alors exalté,





Dans notre poitrine


Coule le sang de l'été.


O ma sœur marine !
Belle lecture
Merci Thierry

Gaby
 

Zaza_Dabord

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#4
Et bien ! Intarissable, mais après tout elle le vaut bien :)
Une très belle lecture
Amitiés soleil
Z. :)
 
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