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- LE KREMLIN BICETRE
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Si l’on pouvait passer toutes les plages de France,
A la fin des étés, les touristes partis,
Au filtre d’un détecteur, de promesses de vacances,
De mensonges formulés, d’engagements pour la vie.
Le sable chaud des dunes, se soulèverait soudain,
Effaçant le tracé des étreintes amoureuses,
Au souvenir des mots doux sur ton de baratins,
Du Don Juan affamé pour convaincre fille peureuse.
Des « je t’aime » soupirés fuseraient de la dune,
Avec des « pour la vie, à la mort, pour toujours »,
Qui l’été terminé, ne vaudront plus une tune,
La fin des grandes vacances sonnant celle des amours.
Combien de cœurs tracés sur le sable mouillé,
Avec des initiales gravées à droite à gauche,
Ont subi les léchages de la nouvelle marée,
Cette dame nature qui efface les ébauches.
Mais faut – il pour autant rester muet, enlacé ?
Donner la seule parole à l’expression des corps ?
Tourner sept fois sa langue avant de s’exprimer ?
Et passer à côté de sentiments plus forts ?
Il existe pourtant des amours persistants,
Dont les graines ont germé à l’engrais des promesses,
Qui ont su résister aux épreuves du temps,
En ajoutant les mots aux gestes et aux caresses.