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Poème Année 2160

Quatre-Sous

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#1
Janvier deux mille cent soixante
Le dernier paysan, empaillé dans un musée
Prend la poussière sous l’œil amusé
Des enfants qui n’ont jamais vu une plante.

Depuis bien trop longtemps
Il ne se passe rien dans les champs.

Les citadins sclérosés
Gavés d’une provende aseptisée
Venue d’usines robotisées
Ne quittent pas du regard ces écrans
Anesthésiant à jamais leur jugement.
Pour cela, ils auront toujours du temps …

Les chemins vicinaux, vestiges oubliés
D’une civilisation brutalement disparue
Ne relient plus ces villages hospitaliers
Où désormais les ronces envahissent les rues.

Dans les forêts redevenues primaires
Loin des hommes, les animaux prolifèrent
Et marquent le paysage rendu à la vie sauvage
Des innombrables traces de leurs passages.

Même les plages colorées
Sont désormais désertées
Par les humains aux jambes atrophiées
Qui, paresseusement préfèrent bêtifier
En explorant des mondes virtuels
Oubliant ainsi ce qui est réel.

Cette année-là, je fêterai mes deux cents ans
Je saurai encore cueillir des instants.


Montfort-sur-Meu, le 02/10/2017
 
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#2
Pas joli, joli ce monde, je ne serais plus là heureusement, merci à toi :sneaky:


Bonne journée :)
 
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#3
Janvier deux mille cent soixante
Le dernier paysan, empaillé dans un musée
Prend la poussière sous l’œil amusé
Des enfants qui n’ont jamais vu une plante.


Depuis bien trop longtemps
Il ne se passe rien dans les champs.


Les citadins sclérosés
Gavés d’une provende aseptisée
Venue d’usines robotisées
Ne quittent pas du regard ces écrans
Anesthésiant à jamais leur jugement.
Pour cela, ils auront toujours du temps …


Les chemins vicinaux, vestiges oubliés
D’une civilisation brutalement disparue
Ne relient plus ces villages hospitaliers
Où désormais les ronces envahissent les rues.


Dans les forêts redevenues primaires
Loin des hommes, les animaux prolifèrent
Et marquent le paysage rendu à la vie sauvage
Des innombrables traces de leurs passages.


Même les plages colorées
Sont désormais désertées
Par les humains aux jambes atrophiées
Qui, paresseusement préfèrent bêtifier
En explorant des mondes virtuels
Oubliant ainsi ce qui est réel.


Cette année-là, je fêterai mes deux cents ans
Je saurai encore cueillir des instants.


Montfort-sur-Meu, le 02/10/2017
Plus personne vivant actuellement ne sera là et heureusement car tu as bien raison ce ne sera pas beau à voir......
Tu l'as très bien relaté
Gaby
 

Storgé

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#4
Poésie bien optimiste, puisqu'il resterait, à cette date, encore quelques humains....des forêts et des animaux!!
Ce que je doute profondément.....mais cela n'enlève en rien à la prise de conscience de ta poésie !!

Bravo 4 sous
 
Dernière édition:

astree84

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#6
Janvier deux mille cent soixante
Le dernier paysan, empaillé dans un musée
Prend la poussière sous l’œil amusé
Des enfants qui n’ont jamais vu une plante.


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Il ne se passe rien dans les champs.


Les citadins sclérosés
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Ne quittent pas du regard ces écrans
Anesthésiant à jamais leur jugement.
Pour cela, ils auront toujours du temps …


Les chemins vicinaux, vestiges oubliés
D’une civilisation brutalement disparue
Ne relient plus ces villages hospitaliers
Où désormais les ronces envahissent les rues.


Dans les forêts redevenues primaires
Loin des hommes, les animaux prolifèrent
Et marquent le paysage rendu à la vie sauvage
Des innombrables traces de leurs passages.


Même les plages colorées
Sont désormais désertées
Par les humains aux jambes atrophiées
Qui, paresseusement préfèrent bêtifier
En explorant des mondes virtuels
Oubliant ainsi ce qui est réel.


Cette année-là, je fêterai mes deux cents ans
Je saurai encore cueillir des instants.


Montfort-sur-Meu, le 02/10/2017
et bien mon cher ami, j'espère que nos descendants auront assez de sagesse pour ne pas en arriver à ça,
si notre belle terre arrive à survivre, et si je vous relis, les forêts pullulent d'animaux, toute vie n'a pas disparue!
 

o

Maître poète
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#7
Janvier deux mille cent soixante
Le dernier paysan, empaillé dans un musée
Prend la poussière sous l’œil amusé
Des enfants qui n’ont jamais vu une plante.


Depuis bien trop longtemps
Il ne se passe rien dans les champs.


Les citadins sclérosés
Gavés d’une provende aseptisée
Venue d’usines robotisées
Ne quittent pas du regard ces écrans
Anesthésiant à jamais leur jugement.
Pour cela, ils auront toujours du temps …


Les chemins vicinaux, vestiges oubliés
D’une civilisation brutalement disparue
Ne relient plus ces villages hospitaliers
Où désormais les ronces envahissent les rues.


Dans les forêts redevenues primaires
Loin des hommes, les animaux prolifèrent
Et marquent le paysage rendu à la vie sauvage
Des innombrables traces de leurs passages.


Même les plages colorées
Sont désormais désertées
Par les humains aux jambes atrophiées
Qui, paresseusement préfèrent bêtifier
En explorant des mondes virtuels
Oubliant ainsi ce qui est réel.


Cette année-là, je fêterai mes deux cents ans
Je saurai encore cueillir des instants.


Montfort-sur-Meu, le 02/10/2017
 

o

Maître poète
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#8
Joli jour poète Quatre-Sous

Bien sûr ... je vais applaudir puisque nous avons presque la même visions des choses qui vont nous tomber dessus.
Je dis " presque" parce que tu écris, dans ce poème bien maîtrisé, qu'il reste quelques humains.
Je pense sérieusement que les humains ne seront plus là.

Sincèrement

Rose *
 

astree84

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Janvier deux mille cent soixante
Le dernier paysan, empaillé dans un musée
Prend la poussière sous l’œil amusé
Des enfants qui n’ont jamais vu une plante.


Depuis bien trop longtemps
Il ne se passe rien dans les champs.


Les citadins sclérosés
Gavés d’une provende aseptisée
Venue d’usines robotisées
Ne quittent pas du regard ces écrans
Anesthésiant à jamais leur jugement.
Pour cela, ils auront toujours du temps …


Les chemins vicinaux, vestiges oubliés
D’une civilisation brutalement disparue
Ne relient plus ces villages hospitaliers
Où désormais les ronces envahissent les rues.


Dans les forêts redevenues primaires
Loin des hommes, les animaux prolifèrent
Et marquent le paysage rendu à la vie sauvage
Des innombrables traces de leurs passages.


Même les plages colorées
Sont désormais désertées
Par les humains aux jambes atrophiées
Qui, paresseusement préfèrent bêtifier
En explorant des mondes virtuels
Oubliant ainsi ce qui est réel.


Cette année-là, je fêterai mes deux cents ans
Je saurai encore cueillir des instants.


Montfort-sur-Meu, le 02/10/2017
croyez vous qu'il restera des villages , vidés de leurs populations et envahient de ronces, j'ai bien peur qu'àlors il n'y ai plus de ronces, plus de forêts.
 
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#10
Joli jour poète Quatre-Sous

Bien sûr ... je vais applaudir puisque nous avons presque la même visions des choses qui vont nous tomber dessus.
Je dis " presque" parce que tu écris, dans ce poème bien maîtrisé, qu'il reste quelques humains.
Je pense sérieusement que les humains ne seront plus là.

Sincèrement

Rose *
Bonjour Rose ,
je veux croire que si l'apocalypse , tant évoquée depuis des siècles , se produit elle épargnera
quelques humains . Jack London dans "la mort écarlate" parle de ces survivants . René Barjavel dans "Ravage" fait de même . Il existe encore sur cette planète des Humains vivant loin des villes au rythme de la nature ( même si ce rythme s'emballe ) . Leur sobriété en sauvera probablement quelques uns .
Merci pour le compliment sur mon texte .
A bientôt
 
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#11
croyez vous qu'il restera des villages , vidés de leurs populations et envahient de ronces, j'ai bien peur qu'àlors il n'y ai plus de ronces, plus de forêts.
Bonjour Astree ,
La vie est une force incroyable qui peut s'exprimer dans les lieux les plus improbables . Il parait que les scorpions sont insensibles aux radiations atomiques et que certaines fourmis le sont aux"micro ondes"
Dans la fosse des Mariannes , près de 9 kilomètres sous la surface de l'océan des poissons se sont adaptés à des conditions insupportables pour bien des espèces.
Il restera toujours de la vie ....
a bientôt
 
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