Hors ligne
Le silence forcément
comblera à peine
ton ombre fuyant
mes lambeaux de chaînes.
Poussières du temps
une à une s'égrènent
lentement, violemment
inutiles et vaines.
Dans le plus grand dénuement
mais les valises pleines
de ce qui manque tant,
encombrantes, traînent...
Jamais la nuit ne ment
quand on est face à soi
au diable les sentiments
qui restent sur les bras.
Les souvenirs lancinants
ne déguerpissent pas,
serpents se déroulant
tout autour de moi.
Coupable ou innocent,
traquer une dernière fois
l'instant où précisément
s'est échappée ta voix.
Que reste-t-il après toi ?
Que me reste-t-il sans toi ?
comblera à peine
ton ombre fuyant
mes lambeaux de chaînes.
Poussières du temps
une à une s'égrènent
lentement, violemment
inutiles et vaines.
Dans le plus grand dénuement
mais les valises pleines
de ce qui manque tant,
encombrantes, traînent...
Jamais la nuit ne ment
quand on est face à soi
au diable les sentiments
qui restent sur les bras.
Les souvenirs lancinants
ne déguerpissent pas,
serpents se déroulant
tout autour de moi.
Coupable ou innocent,
traquer une dernière fois
l'instant où précisément
s'est échappée ta voix.
Que reste-t-il après toi ?
Que me reste-t-il sans toi ?