Poème Artiste des mots

Artiste des mots



Faut-il créer une œuvre pour se dire artiste

Maîtriser un art, un savoir, une technique

Avoir du talent, sans être trop fantaisiste

Un grain de folie et le côté sympathique.



C’est avant tout un don de soi, la seule preuve

Du génie humain, l’absolu sens à la vie

Donner son énergie à travers des épreuves

La créativité, un geste inassouvi.



L’artiste est libre et il n’a pas de patrie

Il est partout sur la terre ou dans les cieux

Il rêve et apprécie souvent les flatteries

Il côtoie les muses, anges et les dieux !



Par son art éphémère ou gravé dans le marbre

L’artiste domine l’œuvre par son talent

A sculpter la pierre ou le cœur de l’arbre

Il exprime par ses mains l’amour insolent.



Et moi, modeste auteur, j’ai tiré de la glaise

De mon esprit fécond, les réparties, les traits

Les mots qui font mouche, quelquefois un malaise

Mais jamais pour nuire, ce qui fait tout l’attrait.



Pour mon doux plaisir, nul besoin de parangon

Libre comme l’oiseau, dans le vent créatif

Sans employer un abscons, un abstrus jargon

Mais cherchant le sens, en termes superlatifs.



Sommes-nous des êtres, des artistes à l'air triste

Cherchant à paraître, mais en oubliant d'être

Ouvrir les yeux sur l'intérieur, sur le moi

Et porter le regard sur l'horizon de soi.



J'ai beau me mirer au fond d'un miroir sans tain

Je ne vois qu'un visage blafard et sans teint

Que l'ombre de moi-même, une âme égarée

Perdue dans les doutes, les craintes bigarrées !



J'ai beau me raisonner, me dire çà suffit

En tentant de sortir de ma soûlographie

Pas celle de l'alcool, tout simplement des mots

Je l'avoue ! Je suis addict au plus grand des maux !



Au crépuscule du jour, quand le soir est tombé

De lutter pour la vie et d’assurer sa survie

Il est temps de se retirer, à pas feutrés

Faire sa révérence, cela sans mépris.



J’écris mon dernier texte, à l’eau de mes pleurs

Un poème d’adieu, un au revoir final

Que je vous dédie, vous irez mettre des fleurs

Sur ma tombe, je quitte un monde littéral.



Mais ne pleurez pas, je suis encore avec vous

Profitez de mes vers, ne soyez pas triste

Je vous attendrai pour un prochain rendez-vous

Dans les cieux, vous me direz, salut l’artiste !



J'ai franchi la ligne de démarcation

Pour devenir enfin un passeur de mémoire

Pour transmettre à tous mes descendants mon histoire

Qu'ils connaissent mes écrits, mes créations.



Que pourrais-je laisser de plus profond, intime

Que mes textes, ce qui vient du fond du cœur

Et de l'esprit, être un genre de chroniqueur

Scribe d'états d'âme, ce qui est légitime.



Éclairer la nuit en allumant un fanal

En poète, architecte et artiste des mots

J'ai voulu m'exprimer à combattre les maux

Le contrat est rempli, ce qui compte au final !

Quand le talent y bout, le texte est chouette Bravo!

Coucou Olivier,
Si on s'attarde sur le contenu de cet écrit et son sens si tant est qu'il y en ait, alors on note que l'auteur se prend pour le centre du monde. D'abord il se prend pour un artiste, ce qui est là l'avant gout d'une prétention affichée en totale roue libre, mais surtout, il fait les questions et les réponses seul, tant il croit cheminer sur les sentiers de la vérité (la sienne) L'auteur attire aussi l'attention sur le fait qu'il ne tient pas compte de ceux qui comme lui, évoluent au sein du même monde, l'auteur néglige le fait que chacun a sa propre sensibilité, même si les sensibilités ont un dénominateur commun "les conventions collectives" son propre vécu et sa propension à gérer et à réagir aux évènements qui impressionnent tout un chacun. les règles de la moralité, la charité la compassion et surtout et avant tout l'ÉCHANGE font qu'un individu sera reconnu comme étant un poète ou juste un "mas-tu-vu". En effet, sur un forum dédié à la publication, tout commentaire laissé sur nos écrits mériterait une réponse, c'est ce qu'on appelle, la politesse et le respect des autres ; ceux qui ont eut la gentillesse de vous lire et de vous commenter. Hors depuis que vous êtes inscrit sur ce forum, je ne crois pas me tromper en révélant que vous ne commentez ni ne répondez aux personnes qui vous lisent et vous commentent, et ce depuis longtemps j'en suis sûre, c'est tout de même curieux pour quelqu'un qui vient nous parler de ses textes qui viennent du fond du coeur (l'encore il s'agit de vous Olivier), vous vous apitoyez sur vous même mais nous sommes nombreux à avoir des choses à partager.

Navrée de vous avoir bousculé cher Olivier, Je suis sortié de ma léthargie juste pour vous commenter, rassurez-vous, nous ne sommes pas tristes pour vous, mais pour ce qui se passe dans le monde, surtout quand nos propres enfants deviennent les cibles des industries pharmaceutiques (mais ça, c'est une autre histoire) Moïse ne souhaite pas que j'évoque ce sujet sur le forum, pourtant ce n'est pas l'envie qui me démange. Au sens littéraire ton texte est pas mal, mais tu es seul sur la proue de ton navire à contempler l'horizon et tu n'entends pas la vigie du haut de sa hune crier ; récifs droit devant !

Merci pour les commentaires !

Voyez Olivier, ce n'est pas grand chose un petit merci et ça réchauffe le coeur

Pauline !

surtout a l'approche de l'hiver ! Lol mdr !

Heureusement je suis bien chauffée chez moi, je ne vous dis pas comment lol