Hors ligne
Attila
Des chemins établis sur ton passage
Jeune barbare aux yeux clairs, vagabonde
Dans le labyrinthe de mon cœur. Gronde,
Dévore, dévaste, détruit, ravage,
Laissant que cendres, amertumes, vague à lame.
Viking des temps modernes, rebelle secret
Des pays lointains, tu piétines distrait
Les contrées instaurées, tout feu, tout flamme.
Venu au printemps, parti pour l’hiver
Brève rencontre, incendiaire éphémère,
Oiseau migrateur, enfant du soleil,
Derrière un voile de brume, disparaît
Ton souvenir trop grisant d’imparfait,
Mon cœur s’engourdit d’un profond sommeil
Gabrielle. E.