Hors ligne
Au cœur de mon arbre
Dans le nid accroché au pommier séculaire,
Le rouge-gorge fait, cent fois le va-et-vient.
Cette nuit ont éclos à la fraîcheur légère,
Les œufs qu’elle a couvés en de longs jours sereins.
Quatre oisillons rosés dans un lit de fortune,
Le bec béant au ciel…jamais rassasié !
Ça piaille du matin, au soir brillant de lune
Où le duvet tout doux leur est bien familier.
Le duo bienveillant assumant la pitance ;
Où frétillent à leur bec : mouches et vermisseaux
Se relayant sans fin dans le nid c’est Byzance,
Bientôt prendra l’envol tel de vifs jouvenceaux.
C’est ainsi qu’un matin, ils quittent sans vergogne,
La couche au crin séché, à la mousse argentée.
Seule au bord du néant maman médusée cogne,
Cherchant un doux écho à sa voix tourmentée.
Ils ont pris leur envol, la grande indépendance!
Et bâtiront l’abri pour que se perpétue,
Le passereau doré ténor portant la chance,
Reste au jardin toujours, ne nous perds pas de vue !
Margénye
Mai 2011.
Dans le nid accroché au pommier séculaire,
Le rouge-gorge fait, cent fois le va-et-vient.
Cette nuit ont éclos à la fraîcheur légère,
Les œufs qu’elle a couvés en de longs jours sereins.
Quatre oisillons rosés dans un lit de fortune,
Le bec béant au ciel…jamais rassasié !
Ça piaille du matin, au soir brillant de lune
Où le duvet tout doux leur est bien familier.
Le duo bienveillant assumant la pitance ;
Où frétillent à leur bec : mouches et vermisseaux
Se relayant sans fin dans le nid c’est Byzance,
Bientôt prendra l’envol tel de vifs jouvenceaux.
C’est ainsi qu’un matin, ils quittent sans vergogne,
La couche au crin séché, à la mousse argentée.
Seule au bord du néant maman médusée cogne,
Cherchant un doux écho à sa voix tourmentée.
Ils ont pris leur envol, la grande indépendance!
Et bâtiront l’abri pour que se perpétue,
Le passereau doré ténor portant la chance,
Reste au jardin toujours, ne nous perds pas de vue !
Margénye
Mai 2011.