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Au cœur de la tourmente de ton beau regard,
Je me sens un galérien, contraint d'échapper.
Au fouet de ta langue qui me rend hagard,
Me rappelant sans cesse d'être happer.
Je caresse pour la dernière fois cette quille,
De chair droite, parfumée de sensualité,
Mystérieuse créature en coquille,
J'ai peur de toi, oui de ta sensibilité.
Remontant tes membrures croisées en ivoire,
Je m'attarde sur l'aqueduc de tes soupirs,
Où je m'abreuve, de l'élixir tous les soirs,
Avant de goûter au délice de tes désirs.
Qui s'allongent en une proue ornée de voilures,
Où viennent mourir les vagues sans armures,
Venant du rivage de ma passion pour toi,
Île déserte, mon cœur sans ton amour crois-moi.
M'agrippant à tes fermes cordages soyeux,
Je me hisse à la tourelle de tes lèvres.
Esclave, éblouit par les perles de tes yeux,
Je respire le zéphyr d'amour , qui m'enivre.
Indissociable masse de chair, que nous formons,
Emportés par la brise loin de nos tourments.
Au rythme de nos caresses mélodieuses,
Nos vives ardeurs, qui font bien des rêveuses.
L'ocean gronde, ses hautes vagues nous poussent,
Au son de la coque, mats et cordages,
Vers d'autres contrées lointaines et rivages,
Sous les eaux torrentielles et cris de mousses.
L'armature lutte, tient bon le gouvernail,
Entre vent en furie et eaux en tenaille.
Puis tout se calme, se dissipe prudemment,
Au pieds, d'une île, où tout pousse abondamment.
L'équipage est sauf, pousse des cris de joie,
Il a toujours eu une pleine confiance en toi.
C'est la grande fête, danse et feu de bois,
Nous sommes plus fortunés que tous ces bourgeois.
Nous avons su faire face à tous les dangers,
Qui parsèment le long de notre trajet,
Pour atteindre en vie cette île enchantée,
Et éteindre nos vives envies effrontées.
Je me sens un galérien, contraint d'échapper.
Au fouet de ta langue qui me rend hagard,
Me rappelant sans cesse d'être happer.
Je caresse pour la dernière fois cette quille,
De chair droite, parfumée de sensualité,
Mystérieuse créature en coquille,
J'ai peur de toi, oui de ta sensibilité.
Remontant tes membrures croisées en ivoire,
Je m'attarde sur l'aqueduc de tes soupirs,
Où je m'abreuve, de l'élixir tous les soirs,
Avant de goûter au délice de tes désirs.
Qui s'allongent en une proue ornée de voilures,
Où viennent mourir les vagues sans armures,
Venant du rivage de ma passion pour toi,
Île déserte, mon cœur sans ton amour crois-moi.
M'agrippant à tes fermes cordages soyeux,
Je me hisse à la tourelle de tes lèvres.
Esclave, éblouit par les perles de tes yeux,
Je respire le zéphyr d'amour , qui m'enivre.
Indissociable masse de chair, que nous formons,
Emportés par la brise loin de nos tourments.
Au rythme de nos caresses mélodieuses,
Nos vives ardeurs, qui font bien des rêveuses.
L'ocean gronde, ses hautes vagues nous poussent,
Au son de la coque, mats et cordages,
Vers d'autres contrées lointaines et rivages,
Sous les eaux torrentielles et cris de mousses.
L'armature lutte, tient bon le gouvernail,
Entre vent en furie et eaux en tenaille.
Puis tout se calme, se dissipe prudemment,
Au pieds, d'une île, où tout pousse abondamment.
L'équipage est sauf, pousse des cris de joie,
Il a toujours eu une pleine confiance en toi.
C'est la grande fête, danse et feu de bois,
Nous sommes plus fortunés que tous ces bourgeois.
Nous avons su faire face à tous les dangers,
Qui parsèment le long de notre trajet,
Pour atteindre en vie cette île enchantée,
Et éteindre nos vives envies effrontées.
