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Ce vide dans mon cœur
Quand loin du ciel,
Au ras du sol
Je sens la flamme
Chantant sa verve
Et vois les ombres
Si rêche, si frêle
La cire fond
Langoureusement
Tous désirs se glacent
Et j’ai si peur
Avec hargne
L’esprit se tasse
Sous les corolles mortifiantes
Mon âme faisande
En hurlant la déraison mortelle
Dieu, Pardon
Depuis les astres me vois-tu ?
Regarde l’antarctique, les flux gelés
Comme eux, je me hisse
Sous le sein, dans le cœur fluet
Tu vois, le souffle rêche jamais ne cesse
La brise, dit-on, renaît des cendres
Vois-tu le feu au loin ?
Il crépit l’air sans tisser de fumée noire
Puis l’horizon a du mal à bouger
Les mélodies cyniques m’épient de travers
Regarde les incendies
Dans les cœurs mouillés de brises
J’ai peur
Car dans mes rêves mes veines s’entaillent
Alors si tu veux mon âme dans les cieux,
Attend qu’ils deviennent sombres
Pour que les étoiles scintillent mieux.
Quand loin du ciel,
Au ras du sol
Je sens la flamme
Chantant sa verve
Et vois les ombres
Si rêche, si frêle
La cire fond
Langoureusement
Tous désirs se glacent
Et j’ai si peur
Avec hargne
L’esprit se tasse
Sous les corolles mortifiantes
Mon âme faisande
En hurlant la déraison mortelle
Dieu, Pardon
Depuis les astres me vois-tu ?
Regarde l’antarctique, les flux gelés
Comme eux, je me hisse
Sous le sein, dans le cœur fluet
Tu vois, le souffle rêche jamais ne cesse
La brise, dit-on, renaît des cendres
Vois-tu le feu au loin ?
Il crépit l’air sans tisser de fumée noire
Puis l’horizon a du mal à bouger
Les mélodies cyniques m’épient de travers
Regarde les incendies
Dans les cœurs mouillés de brises
J’ai peur
Car dans mes rêves mes veines s’entaillent
Alors si tu veux mon âme dans les cieux,
Attend qu’ils deviennent sombres
Pour que les étoiles scintillent mieux.