• Forum de Poésie. Postez vos poèmes, vos commentaires...
    Bienvenue à tous les poètes ! Forum de poésie, où tout le monde peut poster ses poèmes, mettre son avis sur les poèmes des autres et participer aux discussions !
Image cliquable Image Cadeau Fête des Mères

Au soleil de Juillet

Ravel

Grand poète
Inscrit
18 Janvier 2020
Messages
303
J'aime
584
Points
148
Localité
Auriol 13390
Je suis
Une femme
Hors ligne
#1
Au soleil de Juillet
Dans une vasque de terre brune
Placée au pied d’un vieux Pérussier,
La demoiselle y trouva fortune
Et sans retenue vint se baigner.
De même qu’à la claire fontaine
Ce coin de rêve l’interpellait,
Ce fut pour elle une telle aubaine
Sous le soleil de mi- Juillet.
La jeunette en simple livrée,
Jouait la belle et jacassait.
L’eau cristalline un rien moirée
Entre les branches rêvassait.
Qui donc vient-là troubler ma sieste ?
Tout ce tapage quel toupet !
C’est vous l’oiseau qui manifeste
Tant d’euphorie pour vous tremper ?
Pardon Mademoiselle l’onde
Je n’aurais cru que vous dormiez,
De vous qui êtes, frêle et gironde
On m’a dit de me méfier.
Et pourquoi donc je vous demande ?
« Méfions-nous de l’eau qui dort ! »
C’est un dicton, une légende !
Et vous la pie, qui dérobez l’or !
N’écoutons plus ces anecdotes
Qui datent du vieux Mathusalem,
Soyons modernes et pas idiotes
Chantons la vie telle un requiem.
« C’est ainsi, que, là sous mes yeux, au coeur d’un bel été naquit une grande amitié ! »
Margénye Septembre 2015.
 
Inscrit
21 Octobre 2018
Messages
17,948
J'aime
20,254
Points
173
Localité
France
Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Au soleil de Juillet
Dans une vasque de terre brune
Placée au pied d’un vieux Pérussier,
La demoiselle y trouva fortune
Et sans retenue vint se baigner.
De même qu’à la claire fontaine
Ce coin de rêve l’interpellait,
Ce fut pour elle une telle aubaine
Sous le soleil de mi- Juillet.
La jeunette en simple livrée,
Jouait la belle et jacassait.
L’eau cristalline un rien moirée
Entre les branches rêvassait.
Qui donc vient-là troubler ma sieste ?
Tout ce tapage quel toupet !
C’est vous l’oiseau qui manifeste
Tant d’euphorie pour vous tremper ?
Pardon Mademoiselle l’onde
Je n’aurais cru que vous dormiez,
De vous qui êtes, frêle et gironde
On m’a dit de me méfier.
Et pourquoi donc je vous demande ?
« Méfions-nous de l’eau qui dort ! »
C’est un dicton, une légende !
Et vous la pie, qui dérobez l’or !
N’écoutons plus ces anecdotes
Qui datent du vieux Mathusalem,
Soyons modernes et pas idiotes
Chantons la vie telle un requiem.
« C’est ainsi, que, là sous mes yeux, au coeur d’un bel été naquit une grande amitié ! »
Margénye Septembre 2015.
Lecture appréciée
Merci Rzvel
 

Fleurette

Grand poète
Inscrit
8 Mars 2019
Messages
1,056
J'aime
1,646
Points
173
Je suis
Une femme
Hors ligne
#3
Au soleil de Juillet
Dans une vasque de terre brune
Placée au pied d’un vieux Pérussier,
La demoiselle y trouva fortune
Et sans retenue vint se baigner.
De même qu’à la claire fontaine
Ce coin de rêve l’interpellait,
Ce fut pour elle une telle aubaine
Sous le soleil de mi- Juillet.
La jeunette en simple livrée,
Jouait la belle et jacassait.
L’eau cristalline un rien moirée
Entre les branches rêvassait.
Qui donc vient-là troubler ma sieste ?
Tout ce tapage quel toupet !
C’est vous l’oiseau qui manifeste
Tant d’euphorie pour vous tremper ?
Pardon Mademoiselle l’onde
Je n’aurais cru que vous dormiez,
De vous qui êtes, frêle et gironde
On m’a dit de me méfier.
Et pourquoi donc je vous demande ?
« Méfions-nous de l’eau qui dort ! »
C’est un dicton, une légende !
Et vous la pie, qui dérobez l’or !
N’écoutons plus ces anecdotes
Qui datent du vieux Mathusalem,
Soyons modernes et pas idiotes
Chantons la vie telle un requiem.
« C’est ainsi, que, là sous mes yeux, au coeur d’un bel été naquit une grande amitié ! »
Margénye Septembre 2015.
bien raconté, bien exprimé ,merci
 
Haut