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La nuit forge des clous
Dont les pointes se tordent sur la croupe en flamme
D’un soleil qui s’éteint,
L’été Indien et la rivière rouge chevauchent la même plaine
Jusqu’à la gueule du loup
Qui tient entre ses mâchoires autant de cendre que de poussière,
Dans son rêve
elle se glisse par la fenêtre
entre les rideaux qui dansent
s’allonge, nue au milieu du jardin
Sur l’herbe fraîche
Et fait face à la nuit au-dessus d’elle.
Surgit de nulle part
L’homme feuille vient à sa rencontre
Elle le voit dans le halo lunaire
Marcher en bruissant
Tout entier recouvert de feuilles aux couleurs de l’automne
Une fois auprès d’elle
Un petit souffle de vent
Cueille une feuille sur sa poitrine,
Et cette feuille volette un moment
Dans un colimaçon imaginaire
Pour finir par se poser
Sur le ventre de la fille
Qui frémit
Un diablotin rose à la pointe de chacun de ses seins
Dormant au creux de ses mains,
Elle éclate de rire
Et les éclats de ce rire réveillent une tempête
Qui arrache toute les feuilles qui recouvrent le corps de l’homme
D’où surgit l’axe de l’hiver
Qui la transperce de part en part
Tandis que ses yeux se remplissent de givre
Et pleurent des larmes connues d’aucun ciel.
Dont les pointes se tordent sur la croupe en flamme
D’un soleil qui s’éteint,
L’été Indien et la rivière rouge chevauchent la même plaine
Jusqu’à la gueule du loup
Qui tient entre ses mâchoires autant de cendre que de poussière,
Dans son rêve
elle se glisse par la fenêtre
entre les rideaux qui dansent
s’allonge, nue au milieu du jardin
Sur l’herbe fraîche
Et fait face à la nuit au-dessus d’elle.
Surgit de nulle part
L’homme feuille vient à sa rencontre
Elle le voit dans le halo lunaire
Marcher en bruissant
Tout entier recouvert de feuilles aux couleurs de l’automne
Une fois auprès d’elle
Un petit souffle de vent
Cueille une feuille sur sa poitrine,
Et cette feuille volette un moment
Dans un colimaçon imaginaire
Pour finir par se poser
Sur le ventre de la fille
Qui frémit
Un diablotin rose à la pointe de chacun de ses seins
Dormant au creux de ses mains,
Elle éclate de rire
Et les éclats de ce rire réveillent une tempête
Qui arrache toute les feuilles qui recouvrent le corps de l’homme
D’où surgit l’axe de l’hiver
Qui la transperce de part en part
Tandis que ses yeux se remplissent de givre
Et pleurent des larmes connues d’aucun ciel.