Hors ligne
Auprès de toi...Parfum charnel…
J’écris, à la naissance du jour, le chant de l’âme.
Durant ce matin ordinaire, mes doigts naviguent sur la majesté de ton visage, sur l'or de ta peau. Cet or d'une aurore digne d'une œuvre onirique de Monnet…
Par ailleurs, ce spectacle où la Création divine répartit dans l’Azur lactescent son rosé pourpre et toute sa grâce met tous nos sens en éveil…
Bref ! Un matin mauve et fauve, doré comme le blé, bon comme le jour… Le jour explose de bonjours, l’astre et ses nuées, également, de pures merveilles...
Le bonjour de nouvelles aventures qu’annoncent l’Aube généreuse…
Un matin ordinaire ou presque ; car, auprès de toi, chaque matin a son originalité, son aube originelle, son caractère sacré et exceptionnel puisque marqué de ton sceau…
Le bel astre éclaire ton front blanc, pur et doux, comme la dentelle de Caudry...
Puis, dessous tes paupières, se lient mystère et royaume de ton regard triomphant !
Ne suis je dorénavant plus qu'esclave et soldat de la Beauté ! De ta beauté...
Ô ma petite Prunelle ! Chacun de tes regards caresse en mon sein l’Espoir, et le Rêve !
Ma plume caresse et effleure l’océan voluptueux de mes pensées d'une infinie tendresse !
Puissance de ton regard somptueux, qui dès que le jour se lève, se révèle, ô combien, ma fureur douce, cette Religion brutale de velours… lové en mon cœur à tout jamais !
Puis, ton sourire tant complice de mes jours heureux, et amoureux. Collier de blanches fleurs accompagné de tes lèvres vermeilles... Humm !!!
Quant à moi je tiens la pose du poète au dessus de la mer de nuées, et de mes cheveux fous au vent, tel le rêveur Romantique... Cliché certes mais tableau attendrissant !
Et enfin, de nos soirs extasiés où je pose délicatement, mes mains brutes d’homme, sur ton cou qui se déploie tel un pâle roseau, fine gorge embaumée de parfums et de désirs nocturnes…
Ces soirées langoureuses, clandestines, où ta chevelure folle, ô languissante cascade, qui me dévoile enfin ses plus grands secrets enfouis en ton être !
Dès lors je sens ma bouche aller vers toi ! Chaleur par ici, n’est-ce pas ?
Errant dans mes pensées, bien que vivant ce rêve pourtant réel et tout entier. Je te contemple avec ta pose allongée telle l'Odalisque nue et étrangement désirée de tout mon être en ébullition...
A vie et par-delà ! Alchimie de nos cœurs !
A ce tableau de maîtres que nous sommes, nous y ajoutons la pluie et le beau temps, ce bel et tendre arc en ciel de nos vies !
Sentier de la vie aux couleurs embaumées de l’automne, et aux parfums chaleureux...
De ton sein généreux sur lequel maintes et maintes fois, ma tête apaisée et mon cœur foudroyé s’y déposèrent, en un recueillement infini. Je pourrai me laisser mourir embrassant ton corps tel le Mariage de Quasimodo !
Et ici, une fois n'est pas coutume : Tes charmes mêlés à mes sanglots mettent une note de douceur ivre de Volupté... Songe d'un Bonheur infernal : Parfum charnel !
J. Lou Baccarra
Le 15 Décembre 2020
Le 15 Décembre 2020