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Le pourpre de l'automne enflammait la campagne
Un grand vol de corbeaux, le silence troublant
S'élancait vers le ciel au delà des montagnes
Et de leurs cris amers en offrande donnant
Ils parcouraient l'air pur sous le souffle du vent
La douce fauvette traversant l'atmosphère
Picorait dans ma main trois beaux grains de froment
Accomplissant devoir remontait vers la sphère
Pour nourrir ses petits tendre nid du grand chêne
L'ivresse du repas doublait piaillements
Et devant ce tableau où la nature m' entraine
Je me mis à genoux les yeux au firmament
Un grand vol de corbeaux, le silence troublant
S'élancait vers le ciel au delà des montagnes
Et de leurs cris amers en offrande donnant
Ils parcouraient l'air pur sous le souffle du vent
La douce fauvette traversant l'atmosphère
Picorait dans ma main trois beaux grains de froment
Accomplissant devoir remontait vers la sphère
Pour nourrir ses petits tendre nid du grand chêne
L'ivresse du repas doublait piaillements
Et devant ce tableau où la nature m' entraine
Je me mis à genoux les yeux au firmament