Hors ligne
Aux portes de l’infini
En un souffle cruel au lit de tes souffrances,
Sans pitié, lâchement, la mort ferma tes yeux ;
Elle fit sourde oreille aux tristes doléances
L’implorant à genoux mon cœur fût douloureux.
Des images enfouies au livre des tortures
Où ton visage flou Vient danser sur le temps,
J’ai perdu ton regard dans les couleurs obscures
Dans mes nuits sans sommeil je pense à nos printemps.
Je veux ta douce voix pour rassurer ma vie,
Ne viennent que tourments, je dois faire mon deuil.
Te retrouver un jour, l’espoir est ma survie ;
Blotti au fond de moi ton nom est mon orgueil.
L’empreinte des années silencieuse, agile
A déposé sur moi des vagues et sillons,
Je n’étais qu’une enfant en ce matin hostile
Qui m’arracha à toi quand chantaient les grillons.
« Texte revisité…à mon père. »
Margénye
Août 2012