Hors ligne
Brame
Dans les rondeurs dociles, de ces collines courbées
L'étroit sentier facile, serpente sous les houppiers
Des sapins centenaires, dont les racines polies
Tordent leurs bois par terre, sur l'humus arrondi
Les douces sphaignes gorgées, allument les tourbières
De lumières orangées, éclaboussées de verts
Tandis que sous les hêtres, et les grands résineux
S'ébattent de petits êtres, invisibles, malicieux
Un tambour tout à coup, résonne dans la clairière
C'est le Pic Noir qui joue, à déloger les vers
L'ombre furtive qui passe, a déjà disparu
Une martre ou un rapace, en silences se diluent
Le brame guttural, qui retentit soudain
Fige de son signal, les bêtes et les humains
Le puissant cerf élaphe, dans les tourbières humides
Sort en bandant sa coiffe, ce roi cornu splendide.
Dans les rondeurs dociles, de ces collines courbées
L'étroit sentier facile, serpente sous les houppiers
Des sapins centenaires, dont les racines polies
Tordent leurs bois par terre, sur l'humus arrondi
Les douces sphaignes gorgées, allument les tourbières
De lumières orangées, éclaboussées de verts
Tandis que sous les hêtres, et les grands résineux
S'ébattent de petits êtres, invisibles, malicieux
Un tambour tout à coup, résonne dans la clairière
C'est le Pic Noir qui joue, à déloger les vers
L'ombre furtive qui passe, a déjà disparu
Une martre ou un rapace, en silences se diluent
Le brame guttural, qui retentit soudain
Fige de son signal, les bêtes et les humains
Le puissant cerf élaphe, dans les tourbières humides
Sort en bandant sa coiffe, ce roi cornu splendide.