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C’est sid…..érant !
C’est l’histoire d’un vieillard qui récemment promu
Rencontre un gars jaloux qui s’en trouvant ému
Lui dit c’est à mézigue que revenait la gloire
Et je méritais seul cet acte méritoire.
Le vieux sur ses guibolles quelque peu flageolantes
Ne peut cogner le mec sa force est défaillante
Mais il envoie son fils lui secouer les puces
Le jeune de l’épée connaissant les astuces
Perfore l’insultant juste sur la ceinture
L’envoyant illico dans une sépulture.
Hélas le jeunot perça en sa colère
un sot la chose est sure, mais ce sot était père
Et il avait pour fille une belle gamine
Dont le perceur de père aimait la bonne mine
Imaginez la chose à la cour à l’époque
Il aurait mieux valu mettre la fille en cloque
Car percer la bedaine d’une vieille noblesse
Ne se pardonne pas d’un seul coup à confesse.
Heureusement l’histoire jonglant avec les faits
Invente une invasion qui au royaume déplaît
La nouvelle vient à point pour parler d’autre chose
Le maure à cette époque rend l’Espagne morose
Et comme le jeunot a le sang assez vif
On lui dit va au port et noie les invasifs
Ce qu’il fit car bien sur tous les sujets du roi
S’emmerdant dans la ville où leur manque l’émoi
Lui donnent un coup de main et rejettent à la baille
Tous ces envahisseurs venant livrer bataille.
Le roi est satisfait et organise un show
Où les décorations recouvrent le jeunot
Et lui dit si tu veux épouse donc Chimène
D’avoir buté son père n’empêche pas qu’on s’aime
La belle interrogée trouve un peu délicat
D’épouser tout de suite l’assassin de papa
Sa servante lui dit Rodrigue au baldaquin
C’est l’extase assurée du soir jusqu’au matin
Et vous auriez bien tort d’en dédaigner l’usage
Grande virilité assure bon ménage.
Hélas de cette histoire que je trouve admirable
Corneille prétendit faire un récit plus aimable
Je vous laisse juger : l’alexandrin classique
Ne peut concurrence mon récit sympathique.
C’est l’histoire d’un vieillard qui récemment promu
Rencontre un gars jaloux qui s’en trouvant ému
Lui dit c’est à mézigue que revenait la gloire
Et je méritais seul cet acte méritoire.
Le vieux sur ses guibolles quelque peu flageolantes
Ne peut cogner le mec sa force est défaillante
Mais il envoie son fils lui secouer les puces
Le jeune de l’épée connaissant les astuces
Perfore l’insultant juste sur la ceinture
L’envoyant illico dans une sépulture.
Hélas le jeunot perça en sa colère
un sot la chose est sure, mais ce sot était père
Et il avait pour fille une belle gamine
Dont le perceur de père aimait la bonne mine
Imaginez la chose à la cour à l’époque
Il aurait mieux valu mettre la fille en cloque
Car percer la bedaine d’une vieille noblesse
Ne se pardonne pas d’un seul coup à confesse.
Heureusement l’histoire jonglant avec les faits
Invente une invasion qui au royaume déplaît
La nouvelle vient à point pour parler d’autre chose
Le maure à cette époque rend l’Espagne morose
Et comme le jeunot a le sang assez vif
On lui dit va au port et noie les invasifs
Ce qu’il fit car bien sur tous les sujets du roi
S’emmerdant dans la ville où leur manque l’émoi
Lui donnent un coup de main et rejettent à la baille
Tous ces envahisseurs venant livrer bataille.
Le roi est satisfait et organise un show
Où les décorations recouvrent le jeunot
Et lui dit si tu veux épouse donc Chimène
D’avoir buté son père n’empêche pas qu’on s’aime
La belle interrogée trouve un peu délicat
D’épouser tout de suite l’assassin de papa
Sa servante lui dit Rodrigue au baldaquin
C’est l’extase assurée du soir jusqu’au matin
Et vous auriez bien tort d’en dédaigner l’usage
Grande virilité assure bon ménage.
Hélas de cette histoire que je trouve admirable
Corneille prétendit faire un récit plus aimable
Je vous laisse juger : l’alexandrin classique
Ne peut concurrence mon récit sympathique.
