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Ghost Heart
« Alors pourquoi j’existe encore quand l’autre dit ‘je pars’
Sans regrets, sans retour, sans même un au revoir »
Il est une théorie selon laquelle les entités, les esprits et les spectres,
A force de vaines tentatives s’abîment et finissent par disparaître.
On dit que les morts demeurent tant qu’il y a quelqu’un pour se souvenir,
Mais s’il n’y a plus personne de l’autre côté pour les retenir ?
Plus aucune image ne sera conservée pour entretenir la mémoire,
Et ce qui était écrit s’effacera lentement dans un fondu au noir.
Comme il n’est plus de lien qui me raccroche à mon défunt amour,
La peine deviendra de plus en plus abstraite et viendra le jour
Où j’oublierai le son de sa voix, son visage et jusqu’à son nom,
Puis j’oublierai pourquoi je pleure, qui a tort et qui a raison.
Et au fil du temps je finirai sans doute par oublier de pleurer.
Alors si l’esprit à bout de forces ne peut plus se manifester,
Il cessera enfin de me tourmenter et ira s’évanouir dans le néant,
Les phénomènes de hantise sont un écho fragile à nos sentiments.
A l’image des revenants, par nos souvenirs et nos déboires,
La mort n’est que le reflet de la vie de l’autre côté du miroir.
Et ma mémoire se meurt d’une fièvre aux étranges symptômes,
Depuis que l’amour a cessé de vivre dans mon cœur de Fantôme.
« Alors pourquoi j’existe encore quand l’autre dit ‘je pars’
Sans regrets, sans retour, sans même un au revoir »
Il est une théorie selon laquelle les entités, les esprits et les spectres,
A force de vaines tentatives s’abîment et finissent par disparaître.
On dit que les morts demeurent tant qu’il y a quelqu’un pour se souvenir,
Mais s’il n’y a plus personne de l’autre côté pour les retenir ?
Plus aucune image ne sera conservée pour entretenir la mémoire,
Et ce qui était écrit s’effacera lentement dans un fondu au noir.
Comme il n’est plus de lien qui me raccroche à mon défunt amour,
La peine deviendra de plus en plus abstraite et viendra le jour
Où j’oublierai le son de sa voix, son visage et jusqu’à son nom,
Puis j’oublierai pourquoi je pleure, qui a tort et qui a raison.
Et au fil du temps je finirai sans doute par oublier de pleurer.
Alors si l’esprit à bout de forces ne peut plus se manifester,
Il cessera enfin de me tourmenter et ira s’évanouir dans le néant,
Les phénomènes de hantise sont un écho fragile à nos sentiments.
A l’image des revenants, par nos souvenirs et nos déboires,
La mort n’est que le reflet de la vie de l’autre côté du miroir.
Et ma mémoire se meurt d’une fièvre aux étranges symptômes,
Depuis que l’amour a cessé de vivre dans mon cœur de Fantôme.