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Etat d'âme Comme un bateau ivre

Lea*

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#1
Je laisse glisser ma plume sur cette page blanche,

Aucun point A ne reliera de point B,

Je la laisse divaguer au fil de mes pensées.

Aucun vers, aucune rimes, juste une encre qui trépigne,

De pouvoir noircir le papier, me laissant bercer au soleil qui toise.

Ces instants-là font partie de mes petits bonheurs,

Ceux où mon âme remplie de joie,
me murmure « tu es toi » !


Sans masque qui scelle les lèvres et étouffe,

Sans jugements, sans être montrée du doigt,

Sans paraître pour une extraterrestre.

Oui, ce masque que l’on doit porter


Dissimulant notre vérité,

Bouchant les failles,

Camouflant les blessures,

Celles que l’on ne doit pas montrer,

Celles qui doivent rester transparentes,
au yeux du monde,

Comme un fantôme errant, comme un déni sous-jacent.

Et pourtant, elles font partie de notre histoire,

De ce que l’on est à l’instant présent,

De ce qui a forgé notre moi-intérieur.

Parce qu’aujourd’hui, montrer ses émotions,


Dévoiler ses sentiments,

Est quelque chose d’impensable.

On se doit de faire semblant,

Mais nous restons malgré tout humains,

Parfois la peine nous déchirant.

Aujourd’hui, seule une image lisse

Sans rugosité est conseillé pour se mettre en avant,

Pour savoir se vendre au regard de ceux,

Qui voudront bien nous accepter.

Se mentir à soi-même et aux autres,

Sous prétexte que la vérité dérange.

Je regarde le ciel et sa luminosité, il est bleu et sans nuages,

Je savoure cet instant où seule, le bien-être me fait du zèle.

Il n’y a aucune ombre au tableau pour noircir cet état de grâce,

Et puis ne dit-on pas que sans ténèbres la lumière n’existerait pas ?

Seule face à moi-même, je souris,

Et goutte aux joies de cet éphémère printemps.

Le silence se fait douceur, je peux entendre les batt'ments de mon cœur,

Apaisé et si tranquille, l’esprit libre et sans contraintes.

Comme cette mer d’huile livrant un horizon où un « tout est possible » !

Comme cette verte prairie, dévoilant ses trésors à l’aube des saisons,

Les yeux se ferment, le monde se tait, le chant des oiseaux fredonne.

Je n’aurai jamais les mots parfaits pour décrire ce que je ressens,

Loin de ce monde tournant à vive allure, sans même prendre le temps.

Ce temps qui nous est compté,


À chaque seconde, chaque minute, chaque heure,

Je ne veux plus lutter et perdre mon temps,

Je ne veux plus m’enliser, me compliquer,

Je veux juste pouvoir encore rêver à l’ombre du cytise,

Et tout simplement me rappeler ô combien…

La vie est belle, qu’avec beaucoup de patience on apprend à l’apprivoiser,

Avec ses remous, ses ressacs, ses montées vertigineuses et ses chutes libres,

Savoir l’aimer à sa juste valeur, comme un bateau ivre se laissant porter.
 

Moïse Wolff

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#2
La chute est belle.
Comme quelque fois celle qui vient clore un livre qui nous a plu.
La vie est belle telle quelle est sans artifice et sans l'emphase d'un système qui emprisonne
les âmes à une noirceur planifiée. Que serions nous sans Le chant des oiseaux, audible même si on ne les voit pas toujours, peut être est-ce ça la vérité ? Un peu de sérénité dans l'oeil du cyclone. Merci pour la lecture.
 
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angelblue

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#3
Je laisse glisser ma plume sur cette page blanche,

Aucun point A ne reliera de point B,

Je la laisse divaguer au fil de mes pensées.

Aucun vers, aucune rimes, juste une encre qui trépigne,

De pouvoir noircir le papier, me laissant bercer au soleil qui toise.

Ces instants-là font partie de mes petits bonheurs,

Ceux où mon âme remplie de joie,
me murmure « tu es toi » !


Sans masque qui scelle les lèvres et étouffe,

Sans jugements, sans être montrée du doigt,

Sans paraître pour une extraterrestre.

Oui, ce masque que l’on doit porter

Dissimulant notre vérité,

Bouchant les failles,

Camouflant les blessures,

Celles que l’on ne doit pas montrer,

Celles qui doivent rester transparentes,
au yeux du monde,

Comme un fantôme errant, comme un déni sous-jacent.

Et pourtant, elles font partie de notre histoire,

De ce que l’on est à l’instant présent,

De ce qui a forgé notre moi-intérieur.

Parce qu’aujourd’hui, montrer ses émotions,

Dévoiler ses sentiments,

Est quelque chose d’impensable.

On se doit de faire semblant,

Mais nous restons malgré tout humains,

Parfois la peine nous déchirant.

Aujourd’hui, seule une image lisse

Sans rugosité est conseillé pour se mettre en avant,

Pour savoir se vendre au regard de ceux,

Qui voudront bien nous accepter.

Se mentir à soi-même et aux autres,

Sous prétexte que la vérité dérange.

Je regarde le ciel et sa luminosité, il est bleu et sans nuages,

Je savoure cet instant où seule, le bien-être me fait du zèle.

Il n’y a aucune ombre au tableau pour noircir cet état de grâce,

Et puis ne dit-on pas que sans ténèbres la lumière n’existerait pas ?

Seule face à moi-même, je souris,

Et goutte aux joies de cet éphémère printemps.

Le silence se fait douceur, je peux entendre les batt'ments de mon cœur,

Apaisé et si tranquille, l’esprit libre et sans contraintes.

Comme cette mer d’huile livrant un horizon où un « tout est possible » !

Comme cette verte prairie, dévoilant ses trésors à l’aube des saisons,

Les yeux se ferment, le monde se tait, le chant des oiseaux fredonne.

Je n’aurai jamais les mots parfaits pour décrire ce que je ressens,

Loin de ce monde tournant à vive allure, sans même prendre le temps.

Ce temps qui nous est compté,

À chaque seconde, chaque minute, chaque heure,

Je ne veux plus lutter et perdre mon temps,

Je ne veux plus m’enliser, me compliquer,

Je veux juste pouvoir encore rêver à l’ombre du cytise,

Et tout simplement me rappeler ô combien…

La vie est belle, qu’avec beaucoup de patience on apprend à l’apprivoiser,

Avec ses remous, ses ressacs, ses montées vertigineuses et ses chutes libres,

Savoir l’aimer à sa juste valeur, comme un bateau ivre se laissant porter.
Merci pour le partage, j'ai aimé la lecture de ce texte écrit juste avec une encre qui trépigne sans vers ni rime,
Amicalement
 
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