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Poème Comme un jour de printemps ne fait pas toujours tout...

Peniculo

Grand poète
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19 Octobre 2018
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Je suis
Un homme
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#1
Je vous préviens : c'est long mais il y avait une grosse remise
sur l'encre ; alors prenez un verre de votre breuvage favori ,
vos lorgnons et allez y doucement....


Comme un jour de printemps ne fait pas toujours tout...



Il était une fois une jeune sorcière
Qui ayant terminé récemment ses études
Commençait une thèse sur quelques turpitudes
Permettant d’accéder à la grande carrière.

Elle était dans un bois où quelques promeneurs
Cueilleurs de champignons, de fleurs, ou bien de mûres
Venaient parfois troubler le très léger murmure
Du ruisseau donnant l’eau pour arroser ses fleurs.

Et se faisant la main usait de sortilèges
Pour changer en crapaud l’indiscret visiteur
Qui s’étant introduit dans son bois par erreur
Violait sans le savoir son strict privilège.

L’hiver étant passé vinrent les séminaires
Où la sorcellerie mettait son art à jour
On voyageait un peu, on apprenait des tours
Et de diables cornus les divers savoir-faire

En rentrant d’une foire aux savoirs maléfiques
La sorcière recueillit en chemin un matou
Comme il était tout noir mais qu’il avait l’air doux
Elle se dit je vais le rendre satanique.

Comme un jour de printemps ne fait pas toujours tout
Le matou qui était un félin diplomate
Ne sortait pas ses griffes de ses soyeuse pattes
Et n’eut pas du démon les sadiques atouts

La sorcière aimait bien le placide l’animal
Ne pouvant le changer en suppôt de Satan
Le laissait s’en aller dans les bois et les champs
Il lui cueillait des fleurs en chat sentimental.

Comme un jour de printemps peu conduire au bronzage
La sorcière toute nue se mettait au soleil
Elle obtenait ainsi un éclat sans pareil
À l’ombre le matou fuyait ce coloriage.

Tout eut été parfait si Belzébuth passant
En voyant la sorcière aimant la solitude
N’avait pas dit ma chère fuyez l’inaptitude
Pour vous dévergonder trouvez vite un amant.

Comme un jour de printemps fait bouger les hormones
La fille de Satan fut sujette au désir
Il lui fallait trouver de l’amour les plaisirs
Avec quelque pécheur que l’envie aiguillonne

Mais aucun sort jeté ne trouva le coquin
Possédant le talent de plaire à la sorcière
Car ne pas être beau était une barrière
Et il fallait en plus qu’il ne soit pas crétin.

Le démon dépité lui dit débrouillez vous
Les beaux intelligents séduisants exemplaires
Ne sont pas de l’enfer les meilleurs émissaires
Je les préfère méchants et vilains comme tout.

Lors un an se passa et dans sa solitude
La sorcière devenant savantes en divers sorts
Changeait avec aisance le moindre plomb en or
Mais ne créa jamais de l’amour le prélude.

Elle consulta même une instance divine
Qui lui hors d’ici on ne transige pas
Avec tous les damnés qui remontent d’en bas
Le paradis jamais à l’enfer s’acoquine !

La diabolique alors potassant ses ouvrages
Chercha comment créer un amant idéal
Ses essais la menèrent aux résultats banals
L’amoureuse espérance n’était qu’un sot mirage.

Comme un jour de printemps relance l’optimisme
Elle prit les conseils de la sorcière mère
Qui du langage obscur connaissait la grammaire
Lui disant donnez moi les clés de l’érotisme

Il me faut fabriquer un amant adéquate
Qui à tous mes désirs réponde savamment
De préférence beau doux et entreprenant
Qui ait un esprit vif et des façons adroites

La vieille maléfique qui en avait vu d’autre
Lui dit ma chère enfant vous avez près de vous
Des choses qui changées par quelques sorts très doux
Pourraient en vous charmant se faire câlins et vôtres.

Son hibou domestique qui hululait la nuit
Fut changé en éphèbe qui avait quelque charme
Mais sa voix ne pouvait qu’émettre du vacarme
Elle vit aussitôt qu’il engendrait l’ennui.

Comme un jour de printemps rend les mâles plaisant
Elle se dit la saison me sera favorable
Je vais d’un animal vigoureux et affable
Faire un humain savant aux gestes apaisants

Mais ayant des échecs dans ses choix bucoliques
Elle désespérait de trouver un amant
Qui serait par un sort aussi beau que charmant
La sorcière se ridant en devint anémique.

Comme un jour de printemps suit à la nuit clémente
La belle fit un rêve ou son soyeux matou
Se changeait en jeune homme ayant tous les atouts
Inspirant de l ‘amour à toute ensorcelante.

La sorcière au matin potassa ses grimoires
Où de sorts sensuels on détaillait l’histoire
Et découvrit la page transformant son chat noir
En un jeune apollon apte aux plaisant devoirs.

Se mettant en tenue de grande gourmandise
Elle félicita sa baguette magique
Qui avait fait du chat un mâle magnifique
Et lui dit aimez moi telle une friandise.

Mais elle parut déçue car rien ne laissait voir
Du jeune homme attentif la moindre passion
Pourtant elle adorait sa grande séduction
Envoûtement propice à donner de l’espoir

Faire du chat un bel homme est une œuvre bien dure
Vous voir peu disposé est de mauvaise augure
Est -ce un sort incomplet quelque défaut d’allure
Qui vous empêcherait d’enchanter ma nature

Comme un jour de printemps ne peut être toujours
Le moment idéal pour toutes les amours
L’homme chat fatigué d’entendre son discours
Déclara je ne puis vous faire ardente cour.

Car sorcière mais sotte au cerveau un peu mou
Si vous vouliez madame qu’à l’acte je prenne goût
Il fallait me choyer lorsque j’étais matou
Vous me fîtes couper, eh bien tant pis pour vous !

















































 
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Je suis
Une femme
Hors ligne
#2
Je vous préviens : c'est long mais il y avait une grosse remise
sur l'encre ; alors prenez un verre de votre breuvage favori ,
vos lorgnons et allez y doucement....


Comme un jour de printemps ne fait pas toujours tout...



Il était une fois une jeune sorcière
Qui ayant terminé récemment ses études
Commençait une thèse sur quelques turpitudes
Permettant d’accéder à la grande carrière.

Elle était dans un bois où quelques promeneurs
Cueilleurs de champignons, de fleurs, ou bien de mûres
Venaient parfois troubler le très léger murmure
Du ruisseau donnant l’eau pour arroser ses fleurs.

Et se faisant la main usait de sortilèges
Pour changer en crapaud l’indiscret visiteur
Qui s’étant introduit dans son bois par erreur
Violait sans le savoir son strict privilège.

L’hiver étant passé vinrent les séminaires
Où la sorcellerie mettait son art à jour
On voyageait un peu, on apprenait des tours
Et de diables cornus les divers savoir-faire

En rentrant d’une foire aux savoirs maléfiques
La sorcière recueillit en chemin un matou
Comme il était tout noir mais qu’il avait l’air doux
Elle se dit je vais le rendre satanique.

Comme un jour de printemps ne fait pas toujours tout
Le matou qui était un félin diplomate
Ne sortait pas ses griffes de ses soyeuse pattes
Et n’eut pas du démon les sadiques atouts

La sorcière aimait bien le placide l’animal
Ne pouvant le changer en suppôt de Satan
Le laissait s’en aller dans les bois et les champs
Il lui cueillait des fleurs en chat sentimental.

Comme un jour de printemps peu conduire au bronzage
La sorcière toute nue se mettait au soleil
Elle obtenait ainsi un éclat sans pareil
À l’ombre le matou fuyait ce coloriage.

Tout eut été parfait si Belzébuth passant
En voyant la sorcière aimant la solitude
N’avait pas dit ma chère fuyez l’inaptitude
Pour vous dévergonder trouvez vite un amant.

Comme un jour de printemps fait bouger les hormones
La fille de Satan fut sujette au désir
Il lui fallait trouver de l’amour les plaisirs
Avec quelque pécheur que l’envie aiguillonne

Mais aucun sort jeté ne trouva le coquin
Possédant le talent de plaire à la sorcière
Car ne pas être beau était une barrière
Et il fallait en plus qu’il ne soit pas crétin.

Le démon dépité lui dit débrouillez vous
Les beaux intelligents séduisants exemplaires
Ne sont pas de l’enfer les meilleurs émissaires
Je les préfère méchants et vilains comme tout.

Lors un an se passa et dans sa solitude
La sorcière devenant savantes en divers sorts
Changeait avec aisance le moindre plomb en or
Mais ne créa jamais de l’amour le prélude.

Elle consulta même une instance divine
Qui lui hors d’ici on ne transige pas
Avec tous les damnés qui remontent d’en bas
Le paradis jamais à l’enfer s’acoquine !

La diabolique alors potassant ses ouvrages
Chercha comment créer un amant idéal
Ses essais la menèrent aux résultats banals
L’amoureuse espérance n’était qu’un sot mirage.

Comme un jour de printemps relance l’optimisme
Elle prit les conseils de la sorcière mère
Qui du langage obscur connaissait la grammaire
Lui disant donnez moi les clés de l’érotisme

Il me faut fabriquer un amant adéquate
Qui à tous mes désirs réponde savamment
De préférence beau doux et entreprenant
Qui ait un esprit vif et des façons adroites

La vieille maléfique qui en avait vu d’autre
Lui dit ma chère enfant vous avez près de vous
Des choses qui changées par quelques sorts très doux
Pourraient en vous charmant se faire câlins et vôtres.

Son hibou domestique qui hululait la nuit
Fut changé en éphèbe qui avait quelque charme
Mais sa voix ne pouvait qu’émettre du vacarme
Elle vit aussitôt qu’il engendrait l’ennui.

Comme un jour de printemps rend les mâles plaisant
Elle se dit la saison me sera favorable
Je vais d’un animal vigoureux et affable
Faire un humain savant aux gestes apaisants

Mais ayant des échecs dans ses choix bucoliques
Elle désespérait de trouver un amant
Qui serait par un sort aussi beau que charmant
La sorcière se ridant en devint anémique.

Comme un jour de printemps suit à la nuit clémente
La belle fit un rêve ou son soyeux matou
Se changeait en jeune homme ayant tous les atouts
Inspirant de l ‘amour à toute ensorcelante.

La sorcière au matin potassa ses grimoires
Où de sorts sensuels on détaillait l’histoire
Et découvrit la page transformant son chat noir
En un jeune apollon apte aux plaisant devoirs.

Se mettant en tenue de grande gourmandise
Elle félicita sa baguette magique
Qui avait fait du chat un mâle magnifique
Et lui dit aimez moi telle une friandise.

Mais elle parut déçue car rien ne laissait voir
Du jeune homme attentif la moindre passion
Pourtant elle adorait sa grande séduction
Envoûtement propice à donner de l’espoir

Faire du chat un bel homme est une œuvre bien dure
Vous voir peu disposé est de mauvaise augure
Est -ce un sort incomplet quelque défaut d’allure
Qui vous empêcherait d’enchanter ma nature

Comme un jour de printemps ne peut être toujours
Le moment idéal pour toutes les amours
L’homme chat fatigué d’entendre son discours
Déclara je ne puis vous faire ardente cour.

Car sorcière mais sotte au cerveau un peu mou
Si vous vouliez madame qu’à l’acte je prenne goût
Il fallait me choyer lorsque j’étais matou
Vous me fîtes couper, eh bien tant pis pour vous !















































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Effectivement longais pas inintéressant
 
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