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Connais-toi toi-même Γνῶθι σεαυτόν
J’ai une formation qui suivit la logique
La physico-chimie et la mathématique
Et puis l’on m’enseigna à tout objectiver
La subjectivité ne saurait m’activer.
Et mon goût personnel dont je ne fais ramage
N’oblige aucun voisin à un même partage.
Donc si l’on n’aime pas mes rimes ou ma prose
Je n’en suis ni déçu, ni chagrin, ni morose.
Le jeu des écritures est surprenant, divers,
On y voit peu d’éclat et beaucoup de revers
On devient misanthrope à vouloir tout classer
Car qui plaît aujourd’hui ne fera que passer.
Et puis le grouillement maladie à la mode
Encense un marketing que l’euro accommode.
Faut-il se satisfaire en faisant quelques vers
Ou plonger en un spleen inactif et pervers ?
Alors c’est chez Rostand que l’encre me rassure,
Sans talent magistral, sans excès de culture
Je cite Cyrano au nez si bien écrit
Et retourne sans haine à mes loufoqueries.
"Sois satisfait des fleurs, des fruits même des feuilles
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles".
Et pour toujours garder l’espérance première :
"C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière".
J’ai une formation qui suivit la logique
La physico-chimie et la mathématique
Et puis l’on m’enseigna à tout objectiver
La subjectivité ne saurait m’activer.
Et mon goût personnel dont je ne fais ramage
N’oblige aucun voisin à un même partage.
Donc si l’on n’aime pas mes rimes ou ma prose
Je n’en suis ni déçu, ni chagrin, ni morose.
Le jeu des écritures est surprenant, divers,
On y voit peu d’éclat et beaucoup de revers
On devient misanthrope à vouloir tout classer
Car qui plaît aujourd’hui ne fera que passer.
Et puis le grouillement maladie à la mode
Encense un marketing que l’euro accommode.
Faut-il se satisfaire en faisant quelques vers
Ou plonger en un spleen inactif et pervers ?
Alors c’est chez Rostand que l’encre me rassure,
Sans talent magistral, sans excès de culture
Je cite Cyrano au nez si bien écrit
Et retourne sans haine à mes loufoqueries.
"Sois satisfait des fleurs, des fruits même des feuilles
Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles".
Et pour toujours garder l’espérance première :
"C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière".
