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Si le contraire de l’amour
n’était pas cette haine
amour blessé au long cours
qui nous fait tant de peine
Ne pas aimer c’est avoir peur
de l’élan de vie et de sa pulsion
de l’imprévu de notre cœur
l’inattendu de nos émotions
Des transformations du fleuve de vie
quand on quitte soudain une berge
Ce paysage familier qui nous fuis
Et l’on brûle des milliers de cierges
car des présences ne sont plus
et n’avoir rien à quitter demain
de n’être oublié surtout par rien
c’est ce que l’on ne voudrait plus
Dans l’espace de la vie du temps
Sans contingence du présent
coincé dans un corps fini
Qui nous semble bien trop petit
Ce vêtement de chair et d’os
qui nous réduit dans la peur aigrie
des valeurs de l’amour infini on n’ ose
et pourtant nous en rêvons la nuit
n’était pas cette haine
amour blessé au long cours
qui nous fait tant de peine
Ne pas aimer c’est avoir peur
de l’élan de vie et de sa pulsion
de l’imprévu de notre cœur
l’inattendu de nos émotions
Des transformations du fleuve de vie
quand on quitte soudain une berge
Ce paysage familier qui nous fuis
Et l’on brûle des milliers de cierges
car des présences ne sont plus
et n’avoir rien à quitter demain
de n’être oublié surtout par rien
c’est ce que l’on ne voudrait plus
Dans l’espace de la vie du temps
Sans contingence du présent
coincé dans un corps fini
Qui nous semble bien trop petit
Ce vêtement de chair et d’os
qui nous réduit dans la peur aigrie
des valeurs de l’amour infini on n’ ose
et pourtant nous en rêvons la nuit
merci du partage bien apprécié 
