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Ecoute-moi t'aimer de loin
à travers la mer
grosse de mille vents,
dessus la terre
aux blonds champs de lin,
dans la nuit aimante
qui noue les jours entre eux
et sous le ciel incomparable
léché d'ardentes fumerolles.
Vois le chemin de désir
qui sculpte ma langue volubile
pour y déployer ses ramures.
J'ai ce goût de l'attente
plus délétère que le désespoir.
Il faudra bien qu'une aube vienne
sans plus de hasard,
une pause douce
aux confins de l'absence
où tu viendras à moi.
à travers la mer
grosse de mille vents,
dessus la terre
aux blonds champs de lin,
dans la nuit aimante
qui noue les jours entre eux
et sous le ciel incomparable
léché d'ardentes fumerolles.
Vois le chemin de désir
qui sculpte ma langue volubile
pour y déployer ses ramures.
J'ai ce goût de l'attente
plus délétère que le désespoir.
Il faudra bien qu'une aube vienne
sans plus de hasard,
une pause douce
aux confins de l'absence
où tu viendras à moi.
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