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Poème Dans tous les sens !

Peniculo

Grand poète
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19 Octobre 2018
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#1
Dans tous les sens !


Le Créateur qui est toujours en super forme
Fit don au genre humain d’un cadeau pour lui plaire,
Il était généreux, le présent fut énorme
Il lui donna la vue, avec le feu solaire.
Et l’homme découvrit au cours de ses voyages
L’admirable beauté de tous les paysages.
Il contempla Venise, Cézanne, Botticelli,
Tous les musées du monde s’ouvrirent à ses yeux,
À Amsterdam, Madrid, Milan, Londres, Paris,
Puis découvrit la femme cet être merveilleux.

Écoute lui dit Dieu, je te donne aussi l’ouïe,
Le relief sonore, le son mélodieux,
Mozart et La Callas, Beethoven, Vivaldi,
La valse et le tango qui te rendront heureux.
Je te donne des sons de toutes les couleurs
Ceux d’Asie, ceux du jazz, qui parlent à tous les cœurs.
Puis tous les bruits joyeux : le baiser dans le cou,
Ce qu’on dit à l’oreille, aveux doux du plaisir,
L’amour d’un bel enfant et ses charmants bisous,
Le cri du nouveau-né s’ouvrant à l’avenir.

Pour le nez il te faut acquérir l’odorat
Le monde n’est que senteurs que tu dois percevoir
La rose, le lilas, même le réséda
Sont d’effluves subtils, d’idéals encensoirs.
Il y a les parfums qui, vivants, s’évaporent,
Les fumets de cuisine avant que l’on dévore,
Puis les senteurs complexes qui flattent la narine
L’arôme capricieux de plantes ou de fruits,
Herbe fraîche au matin, pelure de mandarine
Et l’odeur d’une peau où des lèvres s’appuient.


Je sens ta gourmandise, je te donne le goût,
Il tuera l’insipide et comblant tes papilles,
Ta langue, ton palais, auront souci de tout
De l’amer cacao à la douce vanille,
Du ragoût de grand-mère, aux huîtres de Bretagne,
Du foie d’oie délicat, au jambon de campagne.
Tu sauras par ta bouche acquérir la méfiance
Tout ce qui n’est pas bon peut être dangereux
Et tu découvriras si tu as de la chance
Que le bonheur aussi est un met savoureux.

Je n’oublie pas tes mains, il leur faut le toucher.
Le doux et le rugueux te seront accessibles,
Du froid ou bien du chaud tu pourras t’informer,
Les formes dans l’espace te seront perceptibles.
Et en touchant l’objet des deux mains à la fois
Tu différencieras la pierre d’avec le bois.
Déplaisant ou soyeux tes doigts te le diront,
Pointu ou arrondi, ils le sauront aussi
Et tu découvriras dans les sensations
La chaleur de la main dans celle d’un ami.

Voilà les cinq outils ouvrant des paradis !
Reste dans leurs limites, n’en dévie pas l’usage
Ils t’aideront sans cesse à jouir de la vie.
Créateur généreux je désire l’homme sage,
Je l’avais créé bon mais je le vis capable
De sortir du chemin et vers l’abominable
D’avancer en nuisant aux êtres de la terre
Haïssant, torturant, par le feu ou le fer,
Alors je fus contraint à devenir sévère
Après ces paradis j’ai inventé l’enfer.







 

Storgé

Grand poète
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#2
La genèse ,la géhenne ,beaucoup de gênes relatives à la génétique humaine....
 
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#3
Woahou ! Votre poème est superbe mon cher Peniculo !
Bravo et merci mon ami !

Sincères compliments,

Amicalement,
Julien
 
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#5
Dans tous les sens !


Le Créateur qui est toujours en super forme
Fit don au genre humain d’un cadeau pour lui plaire,
Il était généreux, le présent fut énorme
Il lui donna la vue, avec le feu solaire.
Et l’homme découvrit au cours de ses voyages
L’admirable beauté de tous les paysages.
Il contempla Venise, Cézanne, Botticelli,
Tous les musées du monde s’ouvrirent à ses yeux,
À Amsterdam, Madrid, Milan, Londres, Paris,
Puis découvrit la femme cet être merveilleux.


Écoute lui dit Dieu, je te donne aussi l’ouïe,
Le relief sonore, le son mélodieux,
Mozart et La Callas, Beethoven, Vivaldi,
La valse et le tango qui te rendront heureux.
Je te donne des sons de toutes les couleurs
Ceux d’Asie, ceux du jazz, qui parlent à tous les cœurs.
Puis tous les bruits joyeux : le baiser dans le cou,
Ce qu’on dit à l’oreille, aveux doux du plaisir,
L’amour d’un bel enfant et ses charmants bisous,
Le cri du nouveau-né s’ouvrant à l’avenir.


Pour le nez il te faut acquérir l’odorat
Le monde n’est que senteurs que tu dois percevoir
La rose, le lilas, même le réséda
Sont d’effluves subtils, d’idéals encensoirs.
Il y a les parfums qui, vivants, s’évaporent,
Les fumets de cuisine avant que l’on dévore,
Puis les senteurs complexes qui flattent la narine
L’arôme capricieux de plantes ou de fruits,
Herbe fraîche au matin, pelure de mandarine
Et l’odeur d’une peau où des lèvres s’appuient.



Je sens ta gourmandise, je te donne le goût,
Il tuera l’insipide et comblant tes papilles,
Ta langue, ton palais, auront souci de tout
De l’amer cacao à la douce vanille,
Du ragoût de grand-mère, aux huîtres de Bretagne,
Du foie d’oie délicat, au jambon de campagne.
Tu sauras par ta bouche acquérir la méfiance
Tout ce qui n’est pas bon peut être dangereux
Et tu découvriras si tu as de la chance
Que le bonheur aussi est un met savoureux.


Je n’oublie pas tes mains, il leur faut le toucher.
Le doux et le rugueux te seront accessibles,
Du froid ou bien du chaud tu pourras t’informer,
Les formes dans l’espace te seront perceptibles.
Et en touchant l’objet des deux mains à la fois
Tu différencieras la pierre d’avec le bois.
Déplaisant ou soyeux tes doigts te le diront,
Pointu ou arrondi, ils le sauront aussi
Et tu découvriras dans les sensations
La chaleur de la main dans celle d’un ami.


Voilà les cinq outils ouvrant des paradis !
Reste dans leurs limites, n’en dévie pas l’usage
Ils t’aideront sans cesse à jouir de la vie.
Créateur généreux je désire l’homme sage,
Je l’avais créé bon mais je le vis capable
De sortir du chemin et vers l’abominable
D’avancer en nuisant aux êtres de la terre
Haïssant, torturant, par le feu ou le fer,
Alors je fus contraint à devenir sévère
Après ces paradis j’ai inventé l’enfer.








Vraiment admirable
Un immense plaisir de lecture que ces cinq sens
Merci pour ce partage et bonne journee
 
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