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Poème Danse printanière

Quatre-Sous

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#1
Aux débuts humides des talus bocagers
En ces lieux à la fois doux et ombragés
Des soleils éclatés en mille particules
Tissent çà et là des tapis de renoncules.

Le printemps et l’hiver se bousculent
Dans une danse aux pieds de monticules.
Les boutons d’or au vert se sont mélangés
Au rythme des chants d’oiseaux dérangés.

Les couleurs de la nature sont changées.
Les bruns hivernaux à nouveau rangés
Le terne se dilue et lentement bascule.
Gaia se réveille, elle que les arbres adulent.

Noyés dans le béton gris des villes inchangées
Des citadins à ces rituels demeurent étrangers.
Ils peuplent un monde où cognent les matricules
Et s’agite une fausse noblesse dorée sur particule.

Bien loin de cette agitation bruyante et ridicule
J’entends le chœur du vrai monde qui articule
Des chants clairs et harmonieux si bien arrangés
Qu’ils se pressent en moi pour y être engrangés.

Les chênes de ma forêt redeviennent majuscules
Honorés à leur base par des myriades minuscules.
J’ai hâte de renouer avec ces silencieux messagers
M’offrant un voyage immobile en simple passager.



Montfort le 15/04/2020
 

Impoésie

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#2
Aux débuts humides des talus bocagers
En ces lieux à la fois doux et ombragés
Des soleils éclatés en mille particules
Tissent çà et là des tapis de renoncules.


Le printemps et l’hiver se bousculent
Dans une danse aux pieds de monticules.
Les boutons d’or au vert se sont mélangés
Au rythme des chants d’oiseaux dérangés.


Les couleurs de la nature sont changées.
Les bruns hivernaux à nouveau rangés
Le terne se dilue et lentement bascule.
Gaia se réveille, elle que les arbres adulent.


Noyés dans le béton gris des villes inchangées
Des citadins à ces rituels demeurent étrangers.
Ils peuplent un monde où cognent les matricules
Et s’agite une fausse noblesse dorée sur particule.


Bien loin de cette agitation bruyante et ridicule
J’entends le chœur du vrai monde qui articule
Des chants clairs et harmonieux si bien arrangés
Qu’ils se pressent en moi pour y être engrangés.


Les chênes de ma forêt redeviennent majuscules
Honorés à leur base par des myriades minuscules.
J’ai hâte de renouer avec ces silencieux messagers
M’offrant un voyage immobile en simple passager.



Montfort le 15/04/2020
Très beau texte Quatre-Sous, on le sent bourgeonner sous ta plume.
La complainte de l'hiver qui pousse ses derniers gémissements
laissant place au concert du printemps, prélude à la symphonie de l'été.

Amitiés
Impoésie.
 

Quatre-Sous

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#6
Surpris de ne voir plus de comm. sur ce joli poème.

Amitiés
Impoésie
Bonjour,
c'est très gentil de ta part de faire la promotion de ce texte.
Peut être est il exact que :
"Noyés dans le béton gris des villes inchangées
Des citadins à ces rituels demeurent étrangers. "
N'oublions pas non plus que les talus bocagers disparaissent encore de nos jours
au nom d'un remembrement qui ne ne dit pas son nom et aussi d'une urbanisation effrénée.
Il faut savoir trouver ces lieux oubliés des hommes où la nature danse encore au printemps.
Amitiés
 
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