- Inscrit
- 19 Octobre 2018
- Messages
- 2,732
- J'aime
- 5,374
- Points
- 173
- Age
- 84
- Localité
- Orléans
- Je suis
- Un homme
Hors ligne
De L’inaptocratie : connerie politique !
Et voilà bien là un sujet
À provoquer quelques batailles
La tolérance vaille que vaille
Ne sera jamais qu’un projet.
Ainsi qu’Horace l’a écrit
À la longue toute tolérance
Se transforme en un droit acquis
Ce qui parfois est imprudence.
La tolérance c’est le respect
Jusque-là, la chose est probable,
Le respect mais sous quel aspect ?
Tolère-t-on l’intolérable ?
Vos libertés, vos attitudes
Je les respecte évidemment
Mais l’opinion des multitudes
Ne peut plaire uniformément.
Alors un mesureur m’assure
La tolérance c’est plus ou moins
Un détail sur une mesure
Et l’on ne peut aller plus loin.
Et l’aptitude à supporter
Une personne ou une chose
Peut bien souvent déconcerter
Parfois le destin indispose
Si vous examinez l’histoire
On y voit que la tolérance
Est un état bien transitoire
Entre paix et belligérance.
«Tolérez mon intolérance»
Écrivit le grand Jules Renard
Dans son journal où sa balance
Sait déjouer les traquenards
La tolérance est seul remède
Au plus grand mal du genre humain
Nous dit Voltaire cherchant de l’aide
Par un philosophique chemin.
Supporter mais sans se fâcher,
Arrive à rendre tolérable
Tout ce qu’on ne peut empêcher
C’est une opinion raisonnable.
L’intolérance détestable
N’a pas à être tolérée
Mais tolérer l’intolérable
N’est pas seuil à considérer.
Bref je suis bien dans l’embarras
Car je ne tolère pas tout
La tolérance est un tracas
Qui je le crains n’a pas de bout.
Sade écrivit que tolérance
N’est que des faibles une vertu
Qu’il faut battre l’indifférence
Si l’on ne veut être battu
Et puis pour résumer la chose
Qui bien sûr n’a jamais de fin
Tolérez que je vous impose
L’avis d’un ancien plaisantin
Être tolérant c’est facile
C’est bien connaître un tas de cons
Et d’avoir l’esprit si débile
Que l’on n’en dit jamais les noms!
Mais mon neurone considère
Que l’excès est un grand défaut
Et que les haines sanguinaires
Ne méritent que l’échafaud.
Et voilà bien là un sujet
À provoquer quelques batailles
La tolérance vaille que vaille
Ne sera jamais qu’un projet.
Ainsi qu’Horace l’a écrit
À la longue toute tolérance
Se transforme en un droit acquis
Ce qui parfois est imprudence.
La tolérance c’est le respect
Jusque-là, la chose est probable,
Le respect mais sous quel aspect ?
Tolère-t-on l’intolérable ?
Vos libertés, vos attitudes
Je les respecte évidemment
Mais l’opinion des multitudes
Ne peut plaire uniformément.
Alors un mesureur m’assure
La tolérance c’est plus ou moins
Un détail sur une mesure
Et l’on ne peut aller plus loin.
Et l’aptitude à supporter
Une personne ou une chose
Peut bien souvent déconcerter
Parfois le destin indispose
Si vous examinez l’histoire
On y voit que la tolérance
Est un état bien transitoire
Entre paix et belligérance.
«Tolérez mon intolérance»
Écrivit le grand Jules Renard
Dans son journal où sa balance
Sait déjouer les traquenards
La tolérance est seul remède
Au plus grand mal du genre humain
Nous dit Voltaire cherchant de l’aide
Par un philosophique chemin.
Supporter mais sans se fâcher,
Arrive à rendre tolérable
Tout ce qu’on ne peut empêcher
C’est une opinion raisonnable.
L’intolérance détestable
N’a pas à être tolérée
Mais tolérer l’intolérable
N’est pas seuil à considérer.
Bref je suis bien dans l’embarras
Car je ne tolère pas tout
La tolérance est un tracas
Qui je le crains n’a pas de bout.
Sade écrivit que tolérance
N’est que des faibles une vertu
Qu’il faut battre l’indifférence
Si l’on ne veut être battu
Et puis pour résumer la chose
Qui bien sûr n’a jamais de fin
Tolérez que je vous impose
L’avis d’un ancien plaisantin
Être tolérant c’est facile
C’est bien connaître un tas de cons
Et d’avoir l’esprit si débile
Que l’on n’en dit jamais les noms!
Mais mon neurone considère
Que l’excès est un grand défaut
Et que les haines sanguinaires
Ne méritent que l’échafaud.
