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Dernier voyage.
Elle est dans son fauteuil, pensive, déjà loin ;
Sa tête ballotant et sa bouche pincée
N’émet Plus aucun son et me voici témoin
De cette décadence et me sens évincée.
Mais à quoi pense-t-elle ? Aux beaux jours du passé ?
Elle m’impressionnait Faut dire elle était belle,
Belle et très rigoureuse et n’osais l’embrasser ;
J’étais si jeune enfant elle presqu’irréelle.
Des reflets de cannelle au fond de ses yeux bruns,
Pétillaient en dansant les rares jours de fête ;
Je bénissais discrets ces instants opportuns
Qui aujourd’hui encor ’s’attardent dans ma tête.
Un jour dans son sommeil son cœur s’est endormi,
Discret sans bruit tira l’ultime révérence.
Le ciel s’est grand ouvert généreux cher ami
Saint- Pierre écoute la, offre lui ta clémence !
« Et que le Paradis, soit la seule évidence ! »
« Maman repose en paix. »
Margénye
Mai 2012.
Elle est dans son fauteuil, pensive, déjà loin ;
Sa tête ballotant et sa bouche pincée
N’émet Plus aucun son et me voici témoin
De cette décadence et me sens évincée.
Mais à quoi pense-t-elle ? Aux beaux jours du passé ?
Elle m’impressionnait Faut dire elle était belle,
Belle et très rigoureuse et n’osais l’embrasser ;
J’étais si jeune enfant elle presqu’irréelle.
Des reflets de cannelle au fond de ses yeux bruns,
Pétillaient en dansant les rares jours de fête ;
Je bénissais discrets ces instants opportuns
Qui aujourd’hui encor ’s’attardent dans ma tête.
Un jour dans son sommeil son cœur s’est endormi,
Discret sans bruit tira l’ultime révérence.
Le ciel s’est grand ouvert généreux cher ami
Saint- Pierre écoute la, offre lui ta clémence !
« Et que le Paradis, soit la seule évidence ! »
« Maman repose en paix. »
Margénye
Mai 2012.