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Poème Des mensonges d’état on subit les tracas

Peniculo

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#1
Des mensonges d’état on subit les tracas


Jadis dans un village je passais mes vacances
L’air y était fort sain, belle était la nature,
Les gens avaient une poste et pour leurs redevances
Même la perception y avait belle allure.

Une gendarmerie y jouait un tel rôle
Que les grands malfaisants n’étaient pas très nombreux
Le travail de la terre n’était pas toujours drôle
Mais tous le courageux s’en retrouvaient heureux.

Alors le mot progrès s’en vint changer les choses
Les hommes politiques le prirent comme prétexte
L’herbe fut H.L.M. et les anciens moroses
Vendirent quelques champs pour bâtir un complexe.

Apparut une usine là ou le blé poussait
Remplacement funeste des racines locales
Et comme le commerce historique gênait
Une grande surface sur des hectares s’étale.

L’air y devint moins pur car des automobiles
Dont le besoin nouveau était artificiel
Vendirent leurs vapeurs à des poumons fragiles
L’oxygène d’antan devint pestilentiel.

Les choses se gâtèrent la sotte concurrence
Du village voisin engendra un combat
Celui qui avait l’art d’enterrer ses semences
Dut à l’industriel céder soudain le pas.

Le village blessé devint anorexique
Mais cela présageait d’un mal insurmontable
Car on payait bien trop quelques sots politiques
Qui au bonheur humain jouaient des tours pendables.

Et comme le pieds au cul des vendeurs de paroles
N’était pas apparu comme possible refus
On a continué à faire que dégringole
L’ancienne société qui à tous avait plu.

Alors soudainement l’habitude fut prise
De tout centraliser même les conneries
Le bonheur déserta sa naturelle emprise
L’inapte politique en augmenta ses prix.

Les choix étant le fait de vantards incapables
Le bonheur national devint des confetti
Mais on réélisait bien souvent les minables
Les électeurs étant par les ondes abrutis

Et de la capitale on fit la référence
Se foutant du bonheur de la majorité
Et de ces citoyens lassés d’incompétence
De leur simple besoin d’un peu d’humanité.

Et le crottin des nuls de la chambre au sénat
Ne pourra jamais faire un engrais national
On voit qu’il est stérile et ne féconde pas
Un pays qui jadis se portait bien moins mal

Je ne vois qu’un déluge un flot autoritaire
Pour ôter du pays ses élus parasites
Les colloques d’ignares nous firent déficitaires
Ils ne savent compter et cela nous irrite.







































 
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