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Poème Du petit chaperon enfin le vrai récit

Peniculo

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#1
Du petit chaperon enfin le vrai récit

Un petit chaperon rouge de préférence
Partait chez sa mémé pour passer des vacances
Il traversait un bois où l’air était si doux
Que l’on ne pensait pas y rencontrer un loup

Mais la bête apparut et dit à la gamine
Je suis un pacifique et j’ai l’humeur câline
Je vais chez votre aïeule qui aime ma douceur
Son isolement nuit à son besoin d’ardeur.

Le chaperon lui dit comment bête sévère
Fîtes vous pour séduire une exquise grand-mère
Serait ce ma mémé l’objet de vos désirs
Se pourrait-il qu’un loup lui donne du plaisir

Ne sous-estimez point ma chère mes aptitudes
Je suis un loup amant adorant les préludes
Et puis la nature fit mon outil chatouilleur
Mes poils en excédent sont source de bonheur

Le chaperon lui dit il me reste du temps
Pourriez vous me montrer quelque chose d’épatant
Mais sans excès de zèle en étant virtuose
Sans que de mon retard ma mamie s’indispose.

Je vous proposerai le long baiser du loup
C’est une tradition qui souvent plaît beaucoup
souvent après l’essai les dames y prennent goût
Et le loup l’embrassa juste entre les genoux .

Langue de canidé ayant ses avantages
Charma le chaperon aimant l’intime hommage
Elle dit si mémé a le béguin du loup
C’est que ses prestations doivent en valoir le coup

Ne laissant pas l’aïeule en attente excessive
Elle arrêta le loup qui goulûment s’active
L’incitant à aller câliner la grand-mère
Qui sans loup visiteur hélas se désespère.

Donc le loup fort galant faisant honneur à l’âge
Offrir à la mère-grand son érotique rage
Et bien que l'Arétin ne soit pas sa lecture
Il connaissait par cœur les joies de la luxure

La dame satisfaite il dit d’un ton affable
Chaperon poursuivons la gourmandise aimable
Et si le feu du corps devenait trop intense
Mon appendice pileux entrerait dans la danse*

On dit mais est-ce vrai que la jeune gourmande
Après la sensuelle et longue sarabande
Aima les gourmandises mais assez peu l’étreinte
L’excessive fourrure étant une contrainte.

Et donc quittant les loups aux mœurs particulières
Elle dit faisons fi des amours singulières
Revoyons les pouvoirs de l’humaine nature
Et de divers plaisirs acquérons la culture

Elle chercha au village un amant acceptable
Qui de diversités se montrerait capable
Elle prit un vertueux pour un détail précis
Sa langue lui permettait de lécher ses sourcils.


Ainsi le chaperon aimant langue velours
Eut loin des canidés d’agréables amours
Mais eut un œil jaloux sur son amant charmant
Pour l’éloigner des dames au coussinet gourmand.

* Post-Scriptum:
Ne parlons pas du beurre fort superfétatoire
quand le talent dispense de ce vieil accessoire.








 

Moïse Wolff

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#2
Un bel élan d'écriture qui ne laisse ceux qui vous lisent indifférents, merci poète.
 

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