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Elégie
Je ne sais pas pourquoi, lorsque j'entends cet air
De deux voix enlacées, se répondant à l'aise,
Accord humble et ténu, motet de Pergolèse,
Mon âme se surprend à vibrer dans ma chair!
Tu t'élèves, parfait et doux, Stabat Mater,
Vers la Vierge implorée où nulle ombre ne pèse:
Pas un soupçon, pas même un doute, aucun malaise,
Tandis que ta lumière inonde les éthers...
J'ai perdu le chemin qui mène à l'harmonie;
Les fauves m'ont blessé. Leurs paroles impies
Tournent comme un essaim, tout contre ma lueur.
L'infini legato de l'oraison s'avance,
Cette simplicité porteuse d'espérance
Où le chagrin s'apaise à travers les hauteurs.
Je ne sais pas pourquoi, lorsque j'entends cet air
De deux voix enlacées, se répondant à l'aise,
Accord humble et ténu, motet de Pergolèse,
Mon âme se surprend à vibrer dans ma chair!
Tu t'élèves, parfait et doux, Stabat Mater,
Vers la Vierge implorée où nulle ombre ne pèse:
Pas un soupçon, pas même un doute, aucun malaise,
Tandis que ta lumière inonde les éthers...
J'ai perdu le chemin qui mène à l'harmonie;
Les fauves m'ont blessé. Leurs paroles impies
Tournent comme un essaim, tout contre ma lueur.
L'infini legato de l'oraison s'avance,
Cette simplicité porteuse d'espérance
Où le chagrin s'apaise à travers les hauteurs.